Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

Trois buts et une chanson de Sir Pathétik: quand l’ancien «chouchou» des Remparts conquiert les partisans du CH

Partager
Photo portrait de Kevin Dubé

Kevin Dubé

2025-10-16T04:00:00Z
Partager

Il n’y a pas à dire, Zachary Bolduc sait se faire aimer. Mardi, en faisant son entrée sur la patriotique Pour mon pays du rappeur trifluvien Sir Pathétik, il a rallié, d’un seul coup, une grande partie du public montréalais à sa cause. Et ce n’est rien de nouveau puisqu’à Québec, il était aussi le chouchou de plusieurs.

• À lire aussi: Bolduc connaîtra des saisons de 40 buts, selon Marchessault

Oui, un favori de la foule québécoise parce qu’après tout, des saisons de 55 et 50 buts, ça aide à se faire aimer des partisans, mais aussi du personnel en général de l’organisation.

«Ah, Zack. C’était un peu mon chouchou!» nous lance sans hésiter la directrice générale adjointe des Remparts, Nicole Bouchard.

«Il ne disait jamais non. Il comprenait son rôle dans l’équipe. C’était l’une de nos vedettes, mais il ne voulait pas que toute l’attention soit portée sur lui. J’ai tout aimé de lui, j’aurais de la misère à te trouver quelque chose qui m’a déplu.»

Photo d'archives, Didier Debusschere
Photo d'archives, Didier Debusschere

«Un petit quelque chose»

Un peu plus loin dans le couloir menant au vestiaire des Remparts, le préposé à l’équipement Stéphane Savard affichait le même sourire quand on lui a mentionné qu’on désirait lui parler de ses souvenirs du numéro 76 du Canadien.

Publicité

«C’était vraiment un bon kid, mentionne Stéphane Savard. Il avait toujours le sourire et je l’ai rarement vu fâché. Il était accueillant et allait au-devant du monde.

«Il avait un petit quelque chose de spécial. Ce que les gens voient présentement, sa personnalité, la chanson qu’il a choisie mardi, c’est Zack. Il s’assume dans tout ce qu’il fait.»

Photo d'archives, Didier Debusschere
Photo d'archives, Didier Debusschere

Imaginez, Bolduc a même réussi à soutirer de la fierté patriotique au directeur général Simon Gagné, qui, en raison de sa carrière à Philadelphie, demeure un Flyers dans l’âme.

«Je ne suis pas un partisan du Canadien, mais quand j’ai vu Zack arriver sur la glace mardi, et l’ovation qu’il a reçue, je n’ai pas eu le choix d’éprouver beaucoup de fierté. Et ça ne m’arrive pas souvent d’être fier d’un joueur du CH!» lance-t-il en riant.

Pas qu’un chouchou

S’il a charmé la foule et les membres de l’organisation des Remparts grâce à sa personnalité, on ne peut pas nécessairement dire qu’il était le chouchou du personnel d’entraîneurs.

Pas qu’il n’était pas apprécié, bien au contraire, mais Patrick Roy et son équipe ont eu à répéter à maintes reprises les mêmes consignes. Et, souvent, elles n’étaient pas appliquées par le jeune choix de première ronde des Blues de St. Louis.

«Oui, il fallait répéter avec lui et on l’a fait plusieurs fois, mais ce n’était pas un gars qui était dur à diriger, assure l’entraîneur adjoint des Remparts David Rodrigue, qui était responsable de la vidéo à l’époque de Bolduc.

«Je n’ai jamais trouvé qu’il était à son plein potentiel dans le junior et c’est probablement pour ça qu’il a du succès chez les pros, parce qu’il est allé chercher cette petite coche de plus», ajoute celui qui agit également à titre de préparateur physique pour lui et plusieurs autres joueurs professionnels durant l’été.

Publicité
Publicité