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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Transport scolaire: des enfants de parents séparés seraient pénalisés en Montérégie

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Agence QMI

2025-09-01T16:21:03Z
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Des enfants en garde partagée seraient privés d’autobus scolaire en raison d’une politique d’un centre de services scolaire en Montérégie.

Au Centre de services scolaire de la Vallée-des-Tisserands, la politique en vigueur ne reconnaîtrait qu’une seule adresse par élève, une situation dénoncée par un père de trois enfants qui vit cette réalité depuis l’année dernière.

En entrevue avec Mario Dumont, Alexandre Garand explique que, depuis sa séparation, ses enfants alternent entre deux domiciles d’une semaine à l’autre.

Cependant, depuis leur entrée au secondaire, le transport scolaire n’accepterait qu’une seule adresse.

«Depuis qu’ils ont changé les commissions scolaires par des centres de services scolaires, ils ont revu leur politique et c’est maintenant une seule adresse acceptée», déplore le père de famille.

Bien que plusieurs autobus circulent devant son domicile, ses enfants ne peuvent y monter sans faire une demande spécifique, qui ne garantit pas leur transport.

«On fait une demande à partir de février ou mars de l’année précédente et on attend après la rentrée scolaire pour avoir une réponse», note M. Garand.

Ce problème ne concernerait pas uniquement sa famille. Selon lui, le Centre de services scolaire ne fournirait pas d’informations claires sur le formulaire destiné aux enfants ayant deux adresses distinctes.

«L’année passée, on avait fait une vérification avec plusieurs parents, insiste M. Garand. Plusieurs s’étaient fait avoir comme moi l’année passée à ne pas savoir qu’on devait remplir un formulaire.»

Le père estime que l’accès au transport scolaire pour tous les élèves devrait devenir une «norme», particulièrement dans un contexte où les gardes partagées sont désormais courantes.

Alexandre Garand craint de devoir affronter ce casse-tête administratif pendant plusieurs années encore.

«Je ne veux pas que ça se répète pendant les cinq prochaines autres années où je vais avoir mes enfants encore au secondaire et vivre dans l’incertitude comme ça», conclut-il.

Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.

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