Transport adapté: la STM accusée d’abandonner les usagers le plus vulnérables

Agence QMI
La décision de la Société de transport de Montréal (STM) de mettre la hache dans son service de transport adapté qu’elle compte externaliser d’ici 2026 a suscité la colère d’un syndicat qui revendique le maintien de ce service public au profit des usagers vulnérables.
Devant le manque de financement, le transporteur public s’est vu contraint de prendre une telle décision, selon le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui accuse Québec de refuser de financer «adéquatement» le transport en commun.
«La STM, ce n'est pas une PME, c'est un service public avec une mission sociale, soit celle de desservir la population, TOUTE la population de Montréal, en transport en commun», a indiqué Frédéric Therrien, président du SCFP, section locale 1983.
Le syndicat affilié à la Centrale FTQ relève que les voyages effectués par le transport adapté public concernent les cas les plus lourds que les fourgonnettes ou taxis du secteur privé ne peuvent prendre en charge.
«Aujourd'hui, le message qu'on reçoit de la part des personnes dirigeantes de la STM, de la Ville de Montréal et du gouvernement du Québec, c'est que les plus précaires et marginalisés d'entre nous n'ont pas les mêmes droits que les autres», a déploré M. Therrien.