Transition Québec se sépare de sa candidate dans Saint-Roch


Dominique Lelièvre
À quelques jours du déclenchement de l’élection, le parti municipal Transition Québec s’est séparé de sa candidate dans Saint-Roch–Saint-Sauveur.
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Selon la cheffe Jackie Smith, c’est en raison d’«idées divergentes» que le parti progressiste a rompu ses liens avec Alexandra Tremblay, qui avait pourtant été l’une des premières candidatures confirmées par Transition Québec, aussi tôt qu’en mars dernier.
«C’est nous qui avons initié [ce départ]», a expliqué Mme Smith en marge d’une conférence de presse jeudi matin. Selon elle, le désaccord portait principalement sur «des idées [sur] comment mener une campagne électorale».
Mme Tremblay, une résidente de Saint-Roch et animatrice à la radio communautaire qui a entre autres travaillé pour la Société de développement commercial de son quartier, a confirmé le 4 septembre sur sa page Facebook qu’elle quittait le parti pour se présenter à titre de candidate indépendante dans le district.
«Nous partageons, l’organisation et moi, des valeurs profondes de justice sociale et de luttes environnementales, mais avons des visions différentes des moyens à utiliser pour atteindre nos objectifs», a-t-elle affirmé.
Transition Québec a toujours l’intention de présenter un candidat dans les 21 districts de la Ville, dont celui de Saint-Roch où un nouveau représentant de la formation politique sera «bientôt» annoncé, a signalé Jackie Smith. On connaît à ce jour l’identité de sept candidats à travers le territoire.
Mme Smith n’a pas voulu dire si une publication de Mme Tremblay quelques jours plus tôt, dans laquelle elle donne son appui à son «grand ami» et candidat fédéral du NPD Tommy Bureau – alors que Transition Québec croit à un Québec souverain –, a pu jouer un rôle.
Sécurité près des écoles
La dirigeante de Transition Québec avait convié les médias près de l’école Saint-Albert-le-Grand dans le quartier Lairet pour faire une annonce en matière de sécurité des écoliers dans les zones scolaires.
Le parti s’engage à réaliser des traverses piétonnes surélevées et d’autres aménagements pour inciter à ralentir aux abords de 75 écoles primaires et secondaires. Il veut aussi des trottoirs plus larges et de nouvelles pistes cyclables dans ces secteurs.
«On le sait: à Québec, malheureusement, l’arrêt obligatoire des véhicules aux passages piétonniers est peu respecté. Ce n’est pas juste une question de panneaux et de peinture : il faut que la rue soit aménagée de manière à pousser à ralentir et à s’arrêter aux traversées piétonnes. En termes d’aménagement, notamment en zones scolaires, on a beaucoup de retard à rattraper», selon Mme Smith.