«Transformer la peine en espoir»: un premier caucus pour Pierre Poilievre

Fraîchement élu chef du Parti conservateur du Canada (PCC) avec une majorité écrasante, Pierre Poilievre a préparé ses troupes à une bataille sur le terrain de l’économie lors de la première réunion du caucus de la saison, lundi matin. 

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«C’est un grand honneur pour moi d’être devant vous. Évidemment, pour quelqu’un avec des origines modestes, c’est très touchant de pouvoir m’adresser au caucus conservateur», a lancé M. Poilievre à ses députés, réunis dans un édifice face à la Chambre des communes à Ottawa.

• Écoutez l'entrevue avec Tasha Kheiriddin, chroniqueuse au National Post et directrice pour la firme Navigator à l’émission de Richard Martineau diffusée chaque jour en direct 10 h 20 via QUB radio : 

La rentrée parlementaire aura lieu lundi prochain. Celle-ci se fera sans Justin Trudeau, qui sera à Londres pour les funérailles de la Reine en début de semaine.

«Je suis extrêmement reconnaissant pour votre appui, et peu importe le candidat que vous avez appuyé pendant la course à la chefferie, ou si vous êtes restés neutres, je suis très reconnaissant pour vos contributions», a-t-il dit. «Nous sommes tous ensemble, nous faisons tous partie de la grande famille conservatrice.»

Le discours d’une quinzaine de minutes était largement axé sur le coût de la vie, qui a aussi été le fer de lance de sa campagne pour la chefferie.

M. Poilievre a parlé de la «peine» des Canadiens avec qui il a discuté à travers le pays pendant les sept derniers mois.

«C’est notre devoir au Parti conservateur de transformer cette peine en espoir, et c’est ce que nous allons faire», a dit M. Poilievre sous un tonnerre d’applaudissements.

Promettant de s’en prendre à la «coalition woke radicale» du Parti libéral et du NPD, le nouveau chef a lancé un défi à Justin Trudeau: «Si vous comprenez la difficulté des Canadiens, faites un engagement aujourd’hui: pas d’augmentation de taxes, pas d’augmentation d’impôts, réduisons les coûts de la vie pour les Canadiens».

Fidèle à l’habitude du dernier premier ministre conservateur, Stephen Harper, M. Poilievre a débuté son intervention d’une quinzaine de minutes en français.

Avant de monter sur scène, M. Poilievre a tenu une réunion d’environ 45 minutes avec les membres québécois de son caucus.