«Tranquillement, on va s'y faire» - Gilles Courteau

Un peu plus d'un an après avoir remis sa démission à titre de commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau avoue s'ennuyer de l'action. 

C'est du moins ce qu'il a déclaré lors d'une entrevue avec Jean-Charles Lajoie, jeudi. 

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«Tu ne peux pas passer 47 ans dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec et te retrouver du jour au lendemain à ne plus être impliqué du tout. C'est certain que ça crée un vide, mais tranquillement, on va s'y faire.»

Celui qui sera bientôt admis au Temple de la renommée de la LHJMQ est revenu sur ses grandes réalisations à la barre du circuit. 

«J'en compte deux. La première est la décentralisation au niveau de la région métropolitaine. Je voulais qu'on puisse implanter des équipes dans des régions où c'était pour être l'événement numéro un de la place pour la population. Il fallait agrandir la couverture médiatique et élargir notre réseau de commanditaires. Par la suite, l'expansion dans les maritimes est venue. C'était un plus gros risque ça. On a pris une chance et on a eu du succès.»

Sous son règne, le budget d'opération moyen pour une équipe est passé de 175 000 $ à environ trois millions $ par saison. Courteau estime que ce sont les joueurs qui en sont les grands gagnants.

«Avec tous les programmes qu'on a mis en place et que le commissaire Mario Cecchini continue à améliorer, c'est là que c'est rendu. Les propriétaires des équipes sont là pour les bonnes raisons. Juste dans le volet scolaire, il se donne entre 1,5 et 1,7 million par année avec des bourses pour les études.»

Voyez l'entrevue en question dans la vidéo ci-dessus.