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L'article provient de TVA Nouvelles

Tramway de Québec: «Encore des délais inutiles» selon le syndicat d’Alstom

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Photo portrait de Vincent Desbiens

Vincent Desbiens

2023-11-10T22:14:18Z
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Les employés de Bombardier-Alstom ne comprennent pas la décision du gouvernement de confier à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) le mandat de déterminer quel mode de transport est le mieux adapté pour la ville de Québec. 

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«On est encore devant des délais inutiles, déplore le président du Syndicat des employés de Bombardier-Alstom La Pocatière, Marco Lévesque. Ça fait 15 ans qu’on s’obstine et qu’on fait des études. Qu’est-ce qu’on va apprendre de plus?»

En avril dernier, la Ville de Québec a accordé un contrat de 569 M$ à Alstom pour la fabrication des rames du tramway. Cette entente prévoyait que la date limite pour autoriser la construction du matériel roulant était fixée au 10 novembre.

Questionné à savoir si le contrat qui lie son employeur et la Municipalité est en péril après les rebondissements des derniers jours, M. Lévesque n’a pas caché son inquiétude.

«Cette option contractuelle n'est pas rassurante, parce que c’est un projet important pour notre usine. Plus on attend avant de le mettre en marche et plus il y a de doutes.»

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Il précise également qu’il n’a pas été informé des développements de la journée. Du côté d’Alstom, on affirmait jeudi qu’il y aura «des discussions au cours des prochains jours avec [les] partenaires». 

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Plusieurs options

Le président du syndicat des employés de l’usine du Bas-Saint-Laurent ne s’en fait pas outre mesure avec la décision future de la CDPQ. Même si cette dernière en venait à la conclusion que le tramway n’est pas le mode de prédilection pour Québec, il croit qu’Alstom resterait le partenaire de choix.

«On a une expertise dans tous les types de matériel ferroviaire. Que ce soit un tramway, un train léger ou un métro, je pense qu’on est l’entreprise qui devrait être choisie. Il n’y en a pas 25 au Québec qui ont notre capacité de production et nos compétences.»

Si le contrat avec la Ville de Québec devait être résilié, Marco Lévesque espère qu’on retrouverait la même obligation que le projet soit réalisé à 25% ou plus au Québec et au Canada dans une nouvelle entente d’approvisionnement.

«Ça serait très surprenant, mais s’ils veulent faire ça dans un pays du tiers-monde pour économiser sur la production, ils vont nous entendre», prévient-il.  

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