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L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

Opération antidrogue de la GRC: le redoutable gangster Raymond Desfossés est arrêté

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Maxime Deland et Félix Séguin

2023-05-09T12:58:53Z
2023-05-09T14:27:16Z
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Le gangster Raymond Desfossés, aujourd’hui âgé de 72 ans, a été arrêté mardi matin à Trois-Rivières par les policiers de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), lors d’une importante frappe visant de présumés trafiquants de cocaïne. 

Photo d'archives
Photo d'archives

Deux sources ont confirmé l’arrestation de Desfossés pour avoir brisé ses conditions de remise en liberté.

«On parle d’une révocation de sa libération conditionnelle. Les policiers vont le ramener au pénitencier en attente de la suite des procédures», a indiqué le sergent Charles Poirier, porte-parole de la GRC, refusant toutefois de confirmer l’identité du suspect.

MAXIME DELAND/AGENCE QMI
MAXIME DELAND/AGENCE QMI

Raymond Desfossés avait été libéré de prison en 2017 après avoir purgé les deux tiers de sa peine de 18 ans pour avoir orchestré l’importation de 750 kg de cocaïne et pour avoir comploté six des 28 meurtres commis par le tueur à gages Gérald Gallant entre 1980 et 2001.

Celui que la police surnommait à l’époque «le roi de la cocaïne» est le seul suspect épinglé lors de cette opération de la GRC menée dans différentes régions du Québec.

MAXIME DELAND/AGENCE QMI
MAXIME DELAND/AGENCE QMI

Au total, huit perquisitions «en cours d’enquête» étaient menées dans la province, soit cinq dans des résidences de Trois-Rivières, une dans une résidence de Saint-Jean-sur-Richelieu et deux dans des commerces de Montréal et de Québec.

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Au cours des dernières années, Raymond Desfossés semblait pourtant s’être assagi. En mai 2019, il s’était même mérité les éloges de la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) en raison de sa bonne conduite, avait rapporté à l’époque Le Journal de Montréal.

MAXIME DELAND/AGENCE QMI
MAXIME DELAND/AGENCE QMI

La CLCC avait même décidé d’assouplir ou de retirer certaines conditions qu’elle avait imposées à l’ex-leader du gang de l’ouest lorsqu’elle lui avait permis de retourner vivre chez lui, en janvier 2018.

Il était cependant interdit à Raymond Desfossés de fréquenter des individus criminalisés et de sortir dans les bars.

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