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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Trafic d’armes: le président Trump est «dans le champ» avec le fentanyl, clame Marchand

Le maire de Québec estime que le réel danger est le trafic d’armes en provenance des É.-U., et que les Américains se soucient peu de sécuriser leur frontière.

Bruno Marchand, maire de Québec, a brandi la une du «Journal», mercredi, pour saluer l’enquête journalistique sur la contrebande d’armes à la frontière canado-américaine.
Bruno Marchand, maire de Québec, a brandi la une du «Journal», mercredi, pour saluer l’enquête journalistique sur la contrebande d’armes à la frontière canado-américaine. Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC
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Photo portrait de Stéphanie  Martin

Stéphanie Martin

2025-03-13T20:15:20Z
2025-03-13T20:22:39Z
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Donald Trump est «dans le champ» quand il pointe le problème du trafic de drogue à la frontière et blâme le Canada, croit le maire de Québec, estimant que le réel fléau est le trafic d’armes en provenance des États-Unis, qui «se balancent» de la sécurisation de leur frontière.

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«Le président, avec son fentanyl, il est dans le champ. Le vrai problème, c’est les armes à feu.»

Bruno Marchand a réagi au reportage de notre Bureau d’enquête, qui démontrait que la majorité des armes à feu saisies par les forces de l’ordre, au Québec et ailleurs au pays, proviennent des États-Unis de Donald Trump.

Selon lui, «les Américains se balancent de sécuriser leur frontière».

Graves problèmes

«On parle beaucoup de fentanyl, là. Mais le vrai problème, c’est pas le fentanyl, c’est les armes à feu qui passent du sud au nord et qui viennent ici, chez nos jeunes et nos moins jeunes, et créent de graves problèmes. On voit les effets dans le dossier du Journal de Québec», a illustré M. Marchand, en brandissant la une du Journal de mercredi.

Selon lui, les États-Unis n’ont «pas de leçons» à donner au Canada en matière de sécurisation des frontières. Le trafic d’armes provoque ici de nombreux «effets négatifs», souligne-t-il. Québec a elle-même été le théâtre d’une flambée de crimes violents au cours des derniers mois, ce qui a mobilisé de nombreux effectifs policiers.

Tarifs

Le président états-unien a maintes fois répété que les tarifs douaniers qu’il impose aux produits canadiens étaient justifiés par la prolifération des drogues comme le fentanyl qui selon lui inondent le territoire américain, en provenance du Canada.

Une prétention démentie par plusieurs responsables canadiens, dont l’ex-premier ministre Justin Trudeau. La contrebande en provenance du Canada correspond à moins de 1% de l’offre de cette drogue chez nos voisins du Sud, a-t-il répété.

«Il y a quelque chose de complètement inacceptable qu’on se fasse accuser sur le fentanyl, alors que le vrai problème, il est chez eux», a pesté M. Marchand.

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