«Tout s’apprend à tout âge»: l’équipe de «Salut Bonjour Week-end» raconte leurs meilleures mésaventures en ski!

Charles-Antoine Sinotte
Les centres de ski ouvrent leurs portes. Nos buttes et sentiers se couvrent du proverbial manteau blanc. Bref, la saison de glisse est bien lancée. Comme nous avons toutes et tous une histoire tantôt glorieuse, tantôt cocasse, liée à des skis, une planche ou une luge, j’ai tenté de faire un petit slalom à travers les anecdotes de l’équipe.
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Mordue de ski depuis sa tendre enfance, Annie-Soleil Proteau a un jour eu l’envie de se mettre à la planche à neige. «Parce que je trouvais ça cool le parc à neige avec la musique et les beaux gars qui chillaient». Son père leur loue donc deux planches et le duo s’initie à la chose.
Ça ne se passe pas exactement comme prévu. Annie-Soleil se casse les deux poignets dès la première descente. Tout le contraire pour le paternel. «Il a été bon du premier coup. Et c’est lui qui a fini dans le snowpark à s’amuser avec les gars». Si l’orgueil d’Annie-Soleil a pris une débarque, la fierté de son papa, elle, a atteint le sommet.
Restons sur une planche. Stéphanie Villeneuve se souvient très bien de sa toute première descente à vie. À quelques mètres de vaincre la redoutable pente-école devant des enfants de 2 à 3 ans, elle lève les bras au ciel en signe de victoire... mais tombe aussitôt tête première dans la neige. Philosophe, elle demeure fière du chemin parcouru depuis en ajoutant que «tout s’apprend à tout âge».
Parlant d’apprentissages, Félix Rondeau a compris à ses dépens qu’un centre de ski, c’est parfois grand. Au point où les toilettes peuvent être loin, voire très loin. Et c’est son habit de ski qui en a payé le prix en se faisant un peu arroser.
Pour ma part, j’ai encore des souvenirs frais dans la mémoire de la plus éprouvante de mes randonnées en ski de fond. Sachez qu’il existe deux types de ces skis; ceux pour le pas de patin et ceux pour le pas classique. Insouciance oblige, j’étais convaincu de pouvoir pratiquer les deux styles avec la même paire. J’ai donc farté mes planches classiques avec un produit qui colle littéralement à la neige. Et je suis parti pour une randonnée... en pas de patin. La mauvaise cire, sur le mauvais ski. Carrément du velcro sous mes pieds! Dois-je préciser que ça a été le 10 km le plus long de toute ma vie?