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L'article provient de Le Journal de Montréal
Opinions

Tout le monde sait

Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti Québécois
Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti Québécois Photo d’archives, STEVENS LEBLANC
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Photo portrait de Mathieu Bock-Côté

Mathieu Bock-Côté

2025-08-02T04:00:00Z
2025-08-02T04:15:00Z
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Il y a en France une formule connue: «tout le monde sait». Elle est utilisée à la manière d’une formule codée, mais que tout le monde comprend dans le débat public pour dire ce qui ne peut être dit, sous peine d’être poursuivi devant les tribunaux pour délit d’opinion (la liberté d’expression est abîmée en Europe) ou d’être diabolisé par la gauche.

Elle réfère presque tout le temps aux effets globalement négatifs de l’immigration de masse sur la France, notamment en matière d’insécurité.

«Tout le monde sait» de quoi on parle.

Insécurité

La situation sécuritaire n’est pas encore la même au Québec, mais une semblable logique de censure s’impose.

Nous pratiquions la bonne vieille autocensure, au point même de faire semblant de ne pas savoir. Évidemment, quand on censure un problème collectif, il se radicalise.

Il fallait toutefois un courageux pour transgresser l’interdit.

C’est ce qu’a fait le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, cette semaine, en affirmant que la flambée d’une criminalité de plus en plus violente dans la jeune génération n’était pas sans lien avec l’immigration.

Il n’a évidemment pas dit que tous les jeunes immigrés posaient problème.

Ou que la violence chez les jeunes se réduisait à cette dimension.

Il a parlé avec mesure et sens de la nuance.

Il a toutefois osé nommer une évidence: l’immigration massive a contribué à l’insécurité. Cela ne date pas d’hier, mais le phénomène s’est radicalisé.

J’irais plus loin quant à moi: une société exagérément hétérogène est nécessairement conflictuelle, plus encore quand les cultures proviennent de civilisations très éloignées.

Délinquance

PSPP nous invite à tenir compte de cette dimension pour mieux affronter le problème.

Pourtant, les petits flics du politiquement correct ont cherché à le diaboliser en le traitant de raciste.

Ils mentiront et insulteront pour garder en vie le mythe de la diversité heureuse. On voit où cela a conduit l’Europe.

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