Tout le monde a droit au bonheur... même les Jets de New York!

Chaque semaine dans la NFL apporte son petit miracle. Cette fois, ce sont les Jets de New York qui ont réalisé quelque chose qui leur semblait proscrit et impensable: gagner un match.

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Les Jets ont orchestré une improbable remontée pour surprendre les Bengals par la marque de 39-38. Après sept défaites de suite, ils ont finalement redécouvert le sentiment euphorique de la victoire.

Enfin, les New-Yorkais vivent un petit baume. Les Jets et les Giants en arrachent depuis longtemps. Les Mets et leur masse salariale faramineuse ont été exclus des séries. Les Yankees ont vite été envoyés aux douches par les Blue Jays. Les Rangers déçoivent constamment. Mais voilà, les Jets ont gagné un match!

Évidemment, il ne faut pas croire qu’ils sont soudainement devenus le club de l’heure, mais ils offrent enfin une première victoire en carrière pour le nouvel entraîneur-chef Aaron Glenn. Dans l’histoire de la ligue, seulement six pilotes ont dû patienter plus longtemps que lui pour savourer leur premier gain.

Cette victoire survient au moment où Glenn essuyait toutes les critiques imaginables.

Elle survient au moment où le quart-arrière Justin Fields, planté ouvertement par nul autre que le propriétaire de l’équipe, Woody Johnson, devait se retrouver sur le banc. Son substitut Tyrod Taylor était blessé et n’a pu jouer. La vie est drôlement faite, parfois!

Fields a profité des largesses de la généreuse défense des Bengals pour réussir 21 de ses 32 passes pour des gains de 244 verges et une passe de touché en plus d’ajouter 31 verges au sol. Il vient de se racheter un peu de temps.

Une rare remontée

À quatre reprises dans la rencontre, les Jets ont tiré de l’arrière par au moins 14 points, mais ils n’ont jamais rendu les armes. À défaut d’être une vraie bonne équipe, c’est une équipe qui a démontré qu’elle veut encore se battre pour sauver la face.

Ce genre de victoire ne changera absolument rien au destin des Jets à court terme. En d’autres mots, ils ne commenceront pas à rêver soudainement aux séries cette saison. Cependant, leur manière de répondre à l’adversité a le potentiel de changer la culture de l’équipe à plus long terme.

Au début du quatrième quart, ils tiraient de l’arrière par 31-16. Avec 10 min 21 s à jouer, les Bengals ont inscrit un touché qui leur donnait les devants 38-24.

Cinq jeux plus tard, les Jets réduisaient l’écart à l’aide d’un touché (et d’un converti de deux points) du porteur de ballon Breece Hall. En voilà un qui était vraiment dû, lui qui n’avait toujours pas obtenu de touché après avoir touché au ballon 134 fois cette saison, ce qui en faisait la plus longue sécheresse dans la ligue.

Puis, avec 1 min 54 s à jouer, Hall en a remis sur un jeu surprise, lorsqu’il a lancé une passe à Mason Taylor dans la zone des buts d’un angle impossible. Un peu de chance? Peut-être, mais s’il y a une équipe qui méritait un brin de chance, c’était celle-là!

On ne met vraiment pas souvent les mots «remontée» et «Jets» dans la même phrase. Voyez-vous, les Jets avaient perdu leurs 112 derniers matchs (incluant les éliminatoires), lors desquels ils ont tiré de l’arrière par 15 points ou plus. C’est tout simplement spectaculaire, quand on y pense!

L’aide d’un fantôme

Il y a des scénarios que personne n’attend et celui-là en est un. Non seulement les Jets n’avaient toujours pas gagné, mais ils n’avaient pas inscrit plus de 30 points depuis la toute première semaine de la saison. L’an passé, ils avaient inscrit plus de 30 points seulement deux fois.

À Montréal, on a souvent évoqué les fantômes du Forum pour justifier certaines victoires que le Canadien n’avait pas d’affaire à aller chercher. Peut-être qu’en ce dimanche spécial, les Jets ont misé sur l’aide de leur fantôme à eux.

En matinée, l’organisation annonçait avec tristesse le décès soudain de son ancien centre étoile Nick Mangold. Il y a une dizaine de jours à peine, il avait fait savoir qu’il était à la recherche d’un donneur de rein.

C’est tout simplement déchirant quand on sait que celui qui a pris sa retraite en 2016 n’avait que 41 ans.

Mangold a participé à sept reprises au Pro Bowl et a fait sa place sur les équipes d’étoiles en trois occasions. C’était un vrai de vrai, le genre de joueur dur et brillant qui manque cruellement aux Jets.

Face aux Bengals, il faut croire qu’il y avait un peu de lui sur le terrain.

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5 MOMENTS CLÉS

1. Une blessure horrible

Le porteur de ballon recrue des Giants, Cam Skattebo, a subi une blessure qui donne froid dans le dos. En captant une passe de Jaxson Dart au centre du terrain, il a été immédiatement plaqué et sa jambe a plié de façon grotesque. C’était le genre de blessure qui fait carrément lever le cœur, comme si son pied était détaché de sa jambe. C’est un dur coup parce que non seulement il performait très bien, mais son énergie semblait contagieuse. Même la foule hyper hostile de Philadelphie l’a salué quand il a quitté en cart.

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2. Barkley prend son envol

Depuis le début de la saison, le porteur de ballon des Eagles Saquon Barkley était méconnaissable après sa campagne 2024 prodigieuse. Il n’avait pas enregistré une course plus longue que 18 verges et n’avait jamais franchi la barre des 100 verges au sol en un match. Sur le premier jeu de la rencontre face aux Giants, il a explosé pour une longue course de 65 verges quand ses joueurs de ligne à l’attaque lui ont ouvert une autoroute. Barkley a fini avec un autre touché, cette fois par les airs, et 174 verges au total.

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De l'amour pour Love

Le match du dimanche soir offrait une confrontation attendue entre les Packers et leur ancien quart-arrière, Aaron Rodgers, maintenant aux commandes de l'attaque des Steelers. Rodgers n'a pas mal joué avec 219 verges par les airs et deux passes de touché, mais son vis-à-vis et successeur à Green Bay, Jordan Love, a volé le «show». Ce dernier a réussi 29 de ses 37 passes pour 360 verges et trois touchés. Ainsi, il est devenu le premier quart des Packers à gagner plus de 350 verges avec trois touchés et aucune interception depuis un certain Rodgers, en 2021. Love a par ailleurs connu une séquence de feu avec 20 passes complétées de suite, à deux du record d'équipe de 22 détenu par Rodgers.

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4. Le spectacle des recrues

Les Broncos ont remporté une sixième victoire cette saison, face aux Cowboys, et leurs recrues ont solidement contribué. Quatre des six touchés des Broncos ont été inscrits par des joueurs de première année, soit le porteur RJ Harvey (5 courses, 43 verges, 3 touchés et une passe captée pour un touché) et le receveur Pat Bryant (2 réceptions, 40 verges, 1 touché). En défense, le demi de coin Jahdae Barron a réussi une interception. Le quart-arrière de deuxième année, Bo Nix, a lancé quatre passes de touché, dont deux à un autre receveur de deuxième année, Troy Franklin. C’est la force des jeunes à Denver!

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5. Jonathan Taylor sans pitié

Est-ce que le porteur des Colts Jonathan Taylor doit être considéré comme le joueur le plus utile à ce jour dans la ligue? Il a ajouté deux touchés et 153 verges au sol à sa collection dans un massacre face aux pauvres Titans. Le pire, c’est qu’il n’a eu besoin que de 12 courses pour atteindre ce total. Au troisième quart, tandis que les Titans s’accrochaient tant bien que mal avec 10 points de retard, Taylor a explosé pour une longue course de 80 verges pour un touché qui a mis le match hors de portée. Comme si ça ne suffisait pas, Taylor a ajouté un touché par les airs.

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LES GAGNANTS DE LA SEMAINE

1. Myles Garrett

Dans une cause perdante face aux Patriots, Myles Garrett a fait ce qu’il fait toujours: être le meilleur joueur sur le terrain. L’ailier défensif des Browns a malmené Drake Maye avec cinq sacs du quart. Triste qu’un si grand joueur n’ait pas l’opportunité de gagner.

2. Drake Maye

Si Myles Garrett a été le meilleur joueur dans le duel Browns-Patriots, Drake Maye a été le deuxième. Le quart des Patriots a complété 75% de ses passes pour une quatrième fois cette saison, dont trois pour des touchés. Ses 282 verges par les airs et 50 au sol ont fait la différence.

3. James Cook

Les Bills ont réduit les Panthers en purée dans une victoire de 40-9 et le porteur James Cook a été le catalyseur avec 216 verges au sol et deux touchés. Il s’agit d’un record personnel.

4. Tua Tagovailoa

Le quart des Dolphins ne connait pas une grande saison et plusieurs amateurs commençaient à exiger sa tête. Dans la victoire face aux Falcons, il a répondu avec quatre passes de touché à quatre joueurs différents.

5. CJ Stroud

Le quart-arrière des Texans ne l’a pas eu facile cette saison, mais il a charcuté les 49ers méthodiquement avec 318 verges et deux touchés, en plus de réussir 76,9% de ses passes. C’était la première fois qu’il gagnait plus de 300 verges depuis le 6 octobre de l’an dernier.

LES PERDANTS DE LA SEMAINE

1. Les Bengals

Cette équipe n’a pas le luxe d’échapper un match contre les Jets. La fiche des Bengals est maintenant de 3-5 et la marge d’erreur devient minime. La défense est une honte.

2. Les 49ers

Les 49ers ont été battus 26-15 par les Texans, mais ils ont été dominés bien plus que le pointage ne l’indique. Leur total de 18 min 38 s de temps de possession représente leur pire performance depuis 2009.

3. Les Falcons

Perdre 34-10 contre les Dolphins devrait être considéré comme un crime. En relève à Michael Penix Jr, Kirk Cousins a été limité à 173 verges et le jeu au sol à 45 verges. C’est le genre de défaite qui peut hanter les Falcons quand arrivera la fin de la saison.

4. Spencer Rattler

On vous dit depuis deux semaines que le quart-arrière des Saints Spencer Rattler était en danger de perdre son poste et c’est arrivé face aux Buccaneers avec deux autres revirements. La recrue Tyler Shough l’a remplacé, mais a aussi été victime d’une interception.

5. Caleb Williams

Au quatrième quart du duel face aux Ravens, le quart-arrière des Bears Caleb Williams a été victime d’une interception coûteuse quand son équipe tirait de l’arrière par 16-13. Deux jeux plus tard, les Ravens inscrivaient un touché.