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Tout-inclus au Mexique: est-ce la meilleure option pour vos vacances d’hiver?

Est-ce une bonne idée, ou non, de réserver ses billets pour un tout-inclus au Mexique cet hiver?

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Agence QMI

2025-12-13T11:00:00Z
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Le Mexique fait rêver bien des Québécois en quête de soleil, de plages turquoise et de forfaits tout-inclus abordables.

Mais derrière cette image de paradis accessible, une réalité plus complexe s’impose. Les manifestations contre le surtourisme, la montée de la criminalité dans certaines régions et les ouragans de plus en plus fréquents viennent parfois refroidir les voyageurs les plus enthousiastes. Faut-il s’inquiéter ou simplement mieux s’informer avant de réserver? Voici ce qu’il faut savoir avant de choisir le Mexique pour vos vacances.

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Manifestations contre le surtourisme

En juillet dernier, des manifestations antitouristes dans la ville de Mexico ont fait les manchettes, alors que les locaux ont pointé la porte aux visiteurs à coup de slogans comme «dehors les gringos».

Mais cette réaction est une réponse à l’importante crise du logement qui frappe la ville en raison, notamment, de la grande demande en locations de courte durée, comme Airbnb, de la part de touristes, ce qui fait grimper l’offre aux dépens des habitants qui peinent à se loger.

Cela a mené à moult expulsions et achats d’immeubles par des entreprises internationales, si bien que les habitants locaux subissent les torts sans même nécessairement voir la couleur de l’argent, en fin de compte.

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Selon le site web du gouvernement du Canada, qui offre des conseils aux voyageurs, ces manifestations se tiennent surtout à Mexico et les visiteurs étrangers devraient les éviter, puisqu’il leur est illégal d’y prendre part, mais aussi, parce qu’elles peuvent devenir violentes, même lorsqu’elles sont pacifiques, peut-on lire.

Ces manifestations ne visent normalement pas les tout-inclus, et le tourisme demeure l’un des principaux piliers de l’économie mexicaine. Entre janvier et juin 2025, le pays aurait par ailleurs accueilli plus de 47,4 millions de visiteurs, selon Tourism Analytics.

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AFP
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Haute criminalité

En novembre, le Bureau d’enquête du Journal de Montréal révélait que les cartels mexicains auraient infiltré plusieurs complexes hôteliers, dont certains parmi les préférés des vacanciers d’ici, en leur offrant le choix, soit de soit leur verser une taxe, soit leur permettre d’y vendre de la drogue.

Cette mainmise des cartels et la guerre entre eux auraient donné lieu à des débordements de violence jusque devant les touristes. Un trafiquant avait, par ailleurs, été abattu devant des Québécois en vacances en avril dernier à l’hôtel Riu Palace, de Costa Mujeres, au nord de Cancún.

Mais, selon le site web du gouvernement du Canada, les autorités mexicaines «continuent de protéger les principales destinations touristiques», ce qui fait que la «violence liée aux gangs y est moins fréquente».

Malgré cela, des incidents violents ont été rapportés dans des zones touristiques populaires et des stations balnéaires, incluant des hôtels, des boîtes de nuit et des restaurants, donc la vigilance reste de mise.

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Le gouvernement du Canada relève également un risque d’enlèvement en invitant ses voyageurs à faire «preuve d'une grande prudence» dans l’ensemble du pays.

Tout voyage non essentiel devrait être évité dans d’autres régions, listées ici , en raison du «niveau de violence élevé et de la présence du crime organisé», comme les régions de Sinaloa, Chihuahua et Guerrero – sauf quelques villes qui sont exclues.

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Capture d'écran de J.E.
Capture d'écran de J.E.

Saison des ouragans

En juin dernier, l’ouragan «Erick» avait fait au moins deux morts lors de son passage au sud du Mexique, où il s'était affaibli après avoir fait d'importants dégâts sur la côte, rapportait alors l’AFP.

À Puerto Escondido, une destination touristique d'environ 30 000 habitants, la forte pluie avait entraîné l’inondation des rues, des panneaux et des branches d'arbres étaient tombés. La zone s'était alors retrouvée sans électricité ni réseau de téléphone portable.

Cette mainmise des cartels et la guerre entre eux auraient donné lieu à des débordements de violence jusque devant les touristes. Un trafiquant avait par ailleurs été abattu devant des Québécois en vacances, en avril dernier, à l’hôtel Riu Palace, de Costa Mujeres, au nord de Cancún.

Cependant, selon le site web du gouvernement du Canada, les autorités mexicaines «continuent de protéger les principales destinations touristiques», ce qui fait que la «violence liée aux gangs y est moins fréquente».

Malgré cela, des incidents violents ont été rapportés dans des zones touristiques populaires et des stations balnéaires, incluant des hôtels, des boîtes de nuit et des restaurants, donc la vigilance reste de mise.

Le gouvernement du Canada relève également un risque d’enlèvement en invitant ses voyageurs à faire «preuve d'une grande prudence» dans l’ensemble du pays.

Tout voyage non essentiel devrait être évité dans d’autres régions, listées ici , en raison du «niveau de violence élevé et de la présence du crime organisé», comme les régions de Sinaloa, Chihuahua et Guerrero – sauf quelques villes qui sont exclues.

AFP
AFP

Le Mexique: une destination prisée

En conclusion, il est toujours possible de visiter le Mexique, mais les visiteurs canadiens sont avisés de faire preuve d’une grande prudence.

Le Mexique est réputé pour ses nombreux sites du patrimoine de l’UNESCO, dont la cité préhispanique de Chichén Itzá, qui renferme des ruines mayas.

Non seulement les destinations mexicaines sont particulièrement recherchées, mais les expériences offertes au travers du pays, de l’immersion culturelle aux aventures écoresponsables, font du pays un incontournable, selon Tourism Analytics.

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