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L'article provient de Le sac de chips

Touchant: lisez le message des Fêtes de Marie-Annick Lépine des Cowboys Fringants

Publication virale

Photo d’archives
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Photo portrait de Sarah-Émilie Nault

Sarah-Émilie Nault

2024-12-27T16:30:00Z
2024-12-27T18:56:13Z
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En se questionnant sur la place que tient l’ennui dans nos vies et dans le processus créatif, Marie-Annick Lépine a visé juste, car sa plus récente publication Facebook a suscité des milliers de réactions et des centaines de commentaires.

«L’ennui de nos disparus. On le vit chaque jour, mais surtout, dans ce temps de l’année», commence la veuve de Karl Tremblay, Marie-Annick Lépine.

«Par contre, je considère que l’ennui tout court, celui qui nous oblige à nous trouver un passe-temps, des occupations est primordial dans notre existence. Cet ennui qui a meublé une partie de mon enfance et de mon adolescence. Cet ennui qui m’a donné le goût d’apprendre seule la guitare, l’accordéon, la mandoline, la flûte et de pianoter pour m’amuser, repiquer les tounes de mes idoles. Cet ennui qui m’a donné l’intérêt de composer et de créer», explique la musicienne.

Deux fois maman – monoparentale depuis la mort du chanteur des Cowboys Fringants –, l’artiste se questionne sur la place que tient la technologie dans la vie de ses filles.

«Je me demande si je laisse mes filles s’ennuyer assez. J’organise beaucoup et je suis nulle pour calculer le temps d’écran, surtout en vacances. Mais, je pense sincèrement que l’expérience s’acquiert en essayant et non en regardant les autres faire», écrit celle pour qui jouer du violon était un devoir «car [s]es parents [lui] payaient (avec les sous qu’ils avaient) la chance d’apprendre cet instrument difficile».

Marie-Annick Lépine fait également le parallèle avec l’artiste mexicaine Frida Kahlo qui, à la suite d’un grave accident, est restée clouée dans un lit, où elle s’est mise à peindre pour se désennuyer.

Elle se demande: «si elle avait eu accès à cette technologie pour se divertir, aurait-elle été l’icône nationaliste mexicaine qu’elle est aujourd’hui? Une artiste peintre reconnue mondialement?»

Sa publication montre justement un portrait de Frida, réalisé par Adèle Blais, une peintre-collagiste montréalaise.

Cette dernière travaille d’ailleurs actuellement sur le portrait de Marie-Annick Lépine, qui se retrouvera sur la pochette de son prochain album.

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