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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

«Ton corps, mon choix»: doit-on craindre la radicalisation de jeunes hommes?

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Agence QMI

2024-11-11T20:12:35Z
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Une vague de haine misogyne a commencé à déferler sur les médias sociaux lors de l’élection de Donald Trump, un mouvement qui peut faire craindre une sorte de radicalisation de jeunes hommes, même du côté du Canada.

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«Vous n’aurez jamais le contrôle de votre propre corps! Ton corps, mon choix», a déclaré dans une vidéo Nicholas J. Fuentes, un militant masculiniste suprémaciste et commentateur politique américain d’extrême droite.

Cette phrase tourne en dérision le slogan féministe «Mon corps, mon choix», qui défend le droit des femmes à l’avortement.

La victoire à l’élection présidentielle de Donald Trump mardi dernier est donc venue «galvaniser» un mouvement qui existe déjà depuis plusieurs années, selon David Morin, de la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent.

«C’est un écosystème qui rassemble à la fois la mouvance suprémaciste blanche [...] des mouvements antigouvernementaux et également des mouvements religieux», a-t-il expliqué en entrevue à LCN lundi.

Au Québec et au Canada, ce mouvement masculiniste serait loin d’être majoritaire, d’après l’expert.

«En revanche, les données montrent qu’un certain nombre de jeunes hommes adhèrent de plus en plus à ce type de discours», a-t-il tout de même nuancé.

«Souvent, la porte d’entrée va être le fait que de jeunes hommes cherchent leur identité. [...] On va profiter de cette porte d’entrée pour parler de la valorisation de soi, du sport, de la bonne alimentation, pour après dire que cela doit se faire au détriment des femmes», a souligné M. Morin.

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