Tomas Plekanec: l’exemple du parfait col bleu

Benoît Rioux
Pour s’assurer d’une bonne préparation en vue de la prochaine saison, l’organisation du Canadien de Montréal cherchait à présenter à ses plus jeunes joueurs un bel exemple de «col bleu» et l’ancien attaquant Tomas Plekanec fut, sans l’ombre d’un doute, l’homme tout désigné pour participer à un webinaire.
«Quand on a fait notre camp d’entraînement virtuel avec les joueurs de l’organisation, on voulait un ancien et on a eu l’idée d’amener Tomas Plekanec, a indiqué Pierre Allard, directeur science du sport et performances avec le Tricolore, mardi, lors d’une vidéoconférence organisée par le club montréalais. Il a expliqué la réalité d’une saison dans la Ligue nationale [LNH], pas seulement au niveau physique, mais pour ce qui est de répéter les efforts afin de jouer plusieurs matchs par semaine.»
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Les conseils offerts à la mi-octobre par l’homme au col roulé risquent d’être particulièrement utiles advenant une prochaine saison au calendrier condensé. Spécialement pour des jeunes en voie de s'établir comme Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi, ou encore, pour ceux qui poussent comme Ryan Poehling et le défenseur russe Alexander Romanov.
«Son travail a été exemplaire, non seulement pour sa façon de faire dans la salle d’entraînement, mais aussi pour comment il a été constant au niveau de ses performances, a repris Allard, rappelant que Plekanec avait dû passer par la Ligue américaine avant de faire le saut dans la LNH. En tenant compte du fait qu’il a joué plus de 1000 matchs dans la LNH, on voulait que les jeunes puissent bénéficier de toute cette expérience-là, à travers les étapes qu’il a dû traverser. Ça reflétait bien le défi auquel certains joueurs auront à faire face dans les prochaines années.»
Maintenir un niveau de performance
À court terme, les joueurs du Canadien devront aussi redoubler d'ardeur si, en effet, les équipes ont à disputer continuellement plusieurs matchs en peu de jours lors de la prochaine saison.
«Pour ce qui est de jouer trois à quatre fois par semaine, on peut le préparer autant qu’on veut, mais tant que des joueurs n’ont pas vécu cette situation-là, c’est dur à imaginer, a noté Allard. C’est non seulement de jouer trois à quatre fois par semaine, mais c’est d’être performant à chaque fois et de maintenir un niveau de performance élevé.»
Encore une fois, comme l’a souligné Allard, Plekanec fut un bel exemple de joueur en mesure de répéter les mêmes efforts match après match.
Voyez l'entrevue de Pierre Allard dans la vidéo ci-dessus.