Tom Wilson n’a pas l’intention de changer
Agence QMI
Tom Wilson finira bientôt de purger sa cinquième suspension en carrière, mais mis à part quelques ajustements, il ne prévoit pas changer son style de jeu physique.
Cette punition de sept matchs décernée par le Département de la sécurité des joueurs de la Ligue nationale de hockey prendra fin samedi, à l’occasion d’un match des Capitals de Washington contre les Rangers de New York.
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Wilson a été suspendu pour une mise en échec qui a forcé le défenseur des Bruins de Boston Brandon Carlo à être hospitalisé. L’arrière n’a pas rejoué depuis deux semaines, blessé au haut du corps.
«Pas mal de gens ne me croiront pas, mais tu ne veux jamais voir un camarade se blesser, a confié au “Washington Post” l’attaquant des Capitals, vendredi. Ce sont des joueurs de hockey comme moi, et c’est leur travail et leur gagne-pain. Lorsqu’un gars se blesse, ce n’est pas un bon sentiment.»
Comme le directeur général Brian MacLellan et le capitaine Alex Ovechkin, Wilson ressent de la frustration par rapport à sa suspension. On estime chez les Capitals que le contact n’était pas intentionnel et que le joueur de 28 ans a été puni pour les conséquences de la mise en échec, soit la blessure de Carlo.
Pas sa première offense
L’Ontarien de 26 ans s’en fait surtout de ne pas participer aux succès de son équipe. Avant le match de vendredi, les Capitals avaient remporté leurs six dernières parties et Wilson a l’impression de ne pas pouvoir participer à la fête.
«Je ne peux pas manquer sept matchs. Je ne peux pas rater une seule partie. Je dois être de l’alignement. [...] J’ai été physique toute ma vie. Ça fait partie de moi. Je suis né comme ça», s’est défendu Wilson.
En huit ans, il a été suspendu cinq fois, dont la dernière fois en 2018 pour 20 matchs à la suite d’une mise en échec à la tête d’Oskar Sundqvist, en présaison. Il avait finalement passé 16 rencontres à l’écart après révision.
«J’essaierai toujours d’être un joueur physique, mais pour l’instant, je dois continuer de développer mon offensive et faire ma part à l’attaque pour aider l’équipe à gagner, et évidemment être plus prudent pour être certain de ne pas me placer dans ces situations», a-t-il tout de même reconnu.
«Mon travail est de contrôler ce que je peux contrôler, a ajouté Wilson. Tu ne peux pas contrôler ce que fait le Département de la sécurité des joueurs dans d’autres situations. Tu ne peux pas contrôler comment les autres jouent. Le hockey est un sport très rude. Tous les jeux sont différents et ça fait partie de la nature du sport.»