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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Tom Wilson fait la manchette avec son imitation de bébé: «Des fois, je devrais la fermer»

Les images ont fait le tour de la planète hockey

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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2025-04-27T15:19:58Z
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Tom Wilson est un joueur de hockey très talentueux qui est aussi très doué comme agitateur, mais il sait qu’il peut franchir la ligne parfois.

Plutôt tranquille depuis le début de la série contre le Canadien, Wilson s’est retrouvé au centre de la scène à la fin de la deuxième période vendredi. Il a poussé Josh Anderson le long de la bande, la porte du banc des Capitals s’est ouverte, et les joueurs sont tombés, avec le pauvre juge de lignes Kyle Flemington pris entre les deux.

Il a eu besoin de longues secondes pour parvenir à séparer les deux belligérants, et une fois la bousculade terminée, Wilson s’est mis à faire semblant de pleurer.

«Ça s’adressait à un joueur en particulier et non à toute l’équipe. Je ne vais pas dire de qui il s’agit, mais il s’est reconnu, et la caméra était sur moi. Parfois, je devrais juste la fermer, mais les émotions prennent le dessus, et ça fait du hockey amusant», a souligné Wilson après l’entraînement des «Caps» de dimanche matin.

La scène a rapidement fait le tour de la planète hockey et a généré un mème. Pour votre gouverne, le joueur visé était vraisemblablement Juraj Slafkovsky. Et complément d’information, le juge de lignes Kyle Flemington a été coéquipier de Josh Anderson chez les Knights de London dans les rangs juniors.

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Sur la ligne

Spencer Carbery, dont la photo sur le site de HockeyDB donne l’impression qu’il est le jumeau cosmique du comédien Antoine Pilon, a souri quand il a été question de son gros attaquant.

«J’ai eu une conversation avec lui. C’est un exemple du type de compétiteur qu’il est, mais il sait aussi quand c’est le temps de prendre un pas de recul et d’évaluer s’il doit être meilleur.»

Carbery, qui admet avoir lui-même tenté de déranger l’adversaire de toutes les manières possibles dans sa carrière de joueur des ligues mineures, demande à ses troupiers de rester sur la fameuse ligne sans la franchir.

«Ce que tu fais dans l’échauffement ou pendant les pauses télé, c’est là qu’il faut faire attention, c’est ce que la ligue ne veut pas voir. Prendre une rondelle de l’autre côté de la ligne rouge, je l’ai souvent fait.

«Aller se délier les jambes pendant une pause télé, c’est correct. Mais y aller et avoir un objectif, il faut être prudent. Tom sait ce qu’il ne peut pas faire, et il est très au fait de ça.»

Vieilles connaissances

Tom Wilson et Josh Anderson sont nés à cinq semaines d’écart et viennent tous les deux de la grande région torontoise, ils se connaissent donc depuis longtemps.

Les deux attaquants de puissance ont joué en même temps dans la Ligue junior de l’Ontario. Anderson a porté les couleurs des Knights de London, et Wilson a joué avec les Whalers de Plymouth.

Leur histoire remonte donc à plus loin que cette série, même si Wilson a voulu minimiser les liens qui l’unissent à son adversaire.

«Ça fait tellement longtemps. Je me souviens de l’avoir affronté, mais rien de très spécifique. On se croise de temps en temps, puisque nous avons beaucoup d’amis mutuels.

«Tu sais à quoi t’en tenir avec lui. Il fait son travail et je sais que l’intensité ira en augmentant. Mais vous savez quoi? Peut-être qu’il faut juste tourner le dos à tout ça et commencer par jouer au hockey.»

Tom Wilson n’a pas été suspendu depuis plus d’un an, peut-être que les choses ont changé en fin de compte.

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