Tom Wilson est détesté parce que «tout le monde voudrait l’avoir» dans son équipe, selon Spencer Carbery

Kevin Dubé
Il n’y a pas de doute, Tom Wilson est l’ennemi no 1, autant des partisans du CH que des joueurs de l’équipe. Et si c’est le cas, c’est notamment parce que tout ce beau monde aimerait l’avoir dans leur équipe, selon l’entraîneur-chef des Capitals, Spencer Carbery.
• À lire aussi: J’espère que nous n’aurons pas ces arbitres à Washington»
• À lire aussi: Ébranlé, Alexandre Carrier quitte à nouveau le match
«Il est l’un de ces gars dans le sport que tous les adversaires détestent, mais ils le prendraient dans leur équipe, a mentionné Carbery. Cette haine vient du fait que tout le monde voudrait l’avoir. Il est unique. Il ne s’en fait plus beaucoup des comme lui. C’est du leadership et de la compétition dans le même joueur. Il n’y en a plus dans la ligue. Hier soir, ce n’est pas un but ou une passe qui nous a aidés, c’est sa robustesse. Il y a des mises en échec des deux côtés où tu essaies de détruire l’adversaire et de changer le rythme. Wilson en a distribué une bonne et propre en zone neutre. On a contre-attaqué à partir de là. Ça a été un jeu qui a changé le rythme. Ça fait partie des choses qu’il peut faire.»
Un discours différent
Soyons honnêtes ici, il aurait été surprenant que le pilote des «Caps» se pointe devant les membres des médias lundi matin, au lendemain d’une importante victoire de 5 à 2 dans le match numéro quatre de la série face au Canadien, en remettant en doute la légitimité de ce coup d’épaule qui a complètement changé l’allure de la rencontre.
Sauf que «bonne et propre» ne sont pas exactement les adjectifs utilisés par de nombreux partisans du CH qui estiment que Wilson a frappé le défenseur du Canadien à la tête.
À en juger par leurs propos d’après-match dimanche, c’est aussi l’avis des joueurs du CH et de Martin St-Louis.
«Les arbitres sont les arbitres, a de son côté mentionné Carbery. Je n’accorde pas d’importance à leur travail ou à leurs décisions. Si tu te laisses embarquer là-dedans, ça ne sera pas productif. Ils font des appels, ils en manquent. Tu vas en aimer, d’autres fois non. Sur le moment, c’est correct d’être frustré. Mais je regarde toujours ça en me disant que ça finit toujours par s’égaliser. Concentrons-nous à neutraliser la punition ou à marquer sur l’avantage numérique. C’est ce que j’essaie de transmettre à nos gars. Ajustons-nous à la façon dont les arbitres travaillent.»