Tom Wilson : «C’est un des hockeyeurs les plus affamés que j’ai croisés»
Alex Ovechkin avait bien d'autres choses en tête que son record cette saison


Dave Lévesque
WASHINGTON D.C. | On a tellement parlé du record de buts en carrière d’Alex Ovechkin qu’on a fini par oublier que les Capitals c’est plus que juste un joueur.
Dès le début de la saison, on se demandait si le vétéran serait en mesure de rejoindre les 894 buts inscrits par Wayne Gretzky dès cette saison. Il lui en manquait 41. Il a terminé la saison avec 44 buts, ce qui lui a permis de battre le record et de commencer à l’améliorer.
Et pourtant, quand on demande à Tom Wilson la place qu’a occupée cette poursuite au record pour son coéquipier, il explique que ce n’était pas du tout sa première préoccupation.
«C’est un des hockeyeurs les plus affamés que j’ai croisés, que ce soit quand il veut marquer des buts ou quand il est question de gagner la Coupe Stanley.
«Je suis allé à son party d’anniversaire en début de saison et il ne parlait pas du record, il parlait d’avoir une bonne chance de gagner la coupe et d’avoir l’équipe pour le faire. Il est au volant de l’autobus pour nous.»
Rédemption
Il faut remonter le temps d’un an pour comprendre ce qui motive l’ailier de 39 ans. L’année dernière à pareille date, les Capitals se trouvaient dans la position du Canadien. Ils étaient les derniers qualifiés dans l’Association Est avec le même nombre de points, soit 91.
«L’an passé, ç’a été une bataille jusqu’au dernier match. Cette année, on savait depuis un moment qu’on avait notre place», a mentionné Ovechkin entouré d’une meute de journalistes dans le vestiaire des Capitals samedi midi.
Et les choses ont mal tourné pour les Caps qui se sont fait passer le balai en quatre matchs par les Rangers de New York. Une élimination qui a laissé un goût aigre dans la bouche d’Ovechkin même s’il la minimise.
«On ne peut rien changer à ce qui s’est passé l’an passé. Il faut regarder devant nous», a soutenu Ovechkin qui espère ajouter une Coupe Stanley à celle remportée en 2018.
Spencer Carbury assure néanmoins que son leader a pris les choses en main pour s’assurer de ne pas revivre la même déception cette année.
«Je crois qu’il est très motivé. Ce que j’admire chez lui, c’est quand les choses ne vont pas comme il le souhaite, il se retrousse les manches et il fait quelque chose pour régler la situation.»
Ivan qui?
Le collègue Luc Gélinas de RDS a bien tenté d’avoir l’avis d’Ovechkin sur l’arrivée de son compatriote Ivan Demidov chez le Canadien et son opinion aurait été fort intéressante.
Pourquoi? D’abord parce que Demidov est né quelques mois après qu’Ovechkin eut amorcé sa carrière dans la LNH et parce que le jeune homme a grandi en l’admirant.
Mais le vétéran des Capitals économise ses mots et c’est d’ailleurs lui, et non les relationnistes des Capitals, qui décide quand son point de presse est terminé. Comme on s’approchait dangereusement des 2 min 30 s qu’il consacre habituellement aux médias, il s’est fait bref au sujet de Demidov.
«C’est un jeune talentueux, on va voir. Je ne le connais pas du tout.»