Toit pour le Stade IGA: «une priorité», insiste Valérie Tétreault

Benoît Rioux
Les étapes seront encore nombreuses, mais le projet est en branle afin de doter le Stade IGA d’un toit et ainsi assurer la pérennité de son tournoi de tennis.
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«On peut dire que c’est parti!» a indiqué Valérie Tétreault, directrice de l’Omnium Banque Nationale de Montréal, mercredi.
La veille, au Stade IGA, une petite équipe de Tennis Canada s’est réunie en après-midi afin de planifier un échéancier et un horaire de réunions.
«On n’a clairement pas tout réglé mardi, mais c’était une étape importante dans le sens où, pour nous, c’était le début de l’étude de faisabilité, a précisé Mme Tétreault, croisée en marge de la rencontre de qualification de la Coupe Davis devant opposer le Canada à la Hongrie, ce week-end, à Montréal. Maintenant, il y a un gros travail à faire, cette année, parce que ça devient l’une de mes grandes priorités, mais aussi celle de plusieurs autres membres de notre équipe.»

«J’ai hâte de voir comment les choses vont évoluer, d’ajouter franchement la directrice. C’était la première étape d’un gros projet, un projet qui, selon moi, est essentiel pour la pérennité de notre tournoi.»
Eugène Lapierre toujours impliqué
La réputation de Montréal n’est plus à faire avec la présentation annuelle d’un tournoi de la série Masters 1000 chez les hommes et WTA 1000 chez les femmes, en alternance avec Toronto. Or, pour continuer d’attirer les meilleurs au monde à Montréal, la construction d’un toit au-dessus du terrain principal du Stade IGA semble nécessaire, notamment pour éviter des retards causés par la pluie comme ce fut le cas dans les dernières années.
Le projet n’est pas nouveau. L’ancien directeur de l’Omnium Banque Nationale, Eugène Lapierre, en faisait aussi son cheval de bataille avant son départ en 2022. D’ailleurs, Valérie Tétreault confirme que M. Lapierre, malgré sa retraite, conserve un œil sur le projet.
«Eugène a pris un peu un rôle de conseiller après avoir effectivement annoncé sa retraite, mais il est toujours dans les parages, a convenu Mme Tétreault, avec le sourire. J’ai d’ailleurs toujours senti que je pouvais prendre le téléphone et l’appeler quand je voulais. Eugène a des opinions sur bien des dossiers et il a aussi une très bonne mémoire, ce qui fait de lui une ressource importante, notamment dans l’histoire entourant le stade.»
«La balle est dans notre camp»
Pendant que l’étude de faisabilité prendra forme, la directrice se montre optimiste en vue d’éventuelles négociations avec les différents paliers de gouvernement.
«Je sens qu’il y a un désir commun de faire ce qu’il faut pour conserver ce tournoi, a-t-elle formulé. Je vois ça positivement, pour l’instant, et je considère que la balle est dans notre camp présentement, car il n’y a pas encore de demandes qui ont été déposées. Il faut approcher les étapes une à la fois, la première étant l’étude de faisabilité pour savoir d’abord vers quoi on veut aller et avoir une meilleure idée des coûts.
«On souhaite avoir un dialogue avec les différents paliers de gouvernement, on veut que ça devienne une priorité autant pour la Ville de Montréal que pour le [gouvernement du] Québec et même le [gouvernement du] Canada, d’ajouter la directrice. C’est un événement très important en termes de retombées économiques et au niveau du tourisme, mais aussi pour le développement sportif.»