Tirs groupés: Sam Hamad estime être vu comme une menace dans la course à la mairie de Québec
Il déplore les «attaques personnelles» dont il est l'objet ces derniers jours à la suite de faux pas dans sa campagne.


Stéphanie Martin
Sam Hamad estime que s’il est la cible de ses adversaires, c’est qu’il est vu comme une menace pour eux dans la course à la mairie de Québec.
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«Tout le monde m’attaque. Je ne sais pas pourquoi, il doit y avoir une raison de m’attaquer. Peut-être que je suis menaçant, je ne sais pas», a lancé le candidat à la mairie et chef de Leadership Québec (LQ), en marge de l’annonce de son nouveau candidat, l’ancien syndicaliste Jean Gagnon.
«On a vu ça au débat au fédéral, on attaquait M. [Mark] Carney parce que peut-être ils sentaient qu’il était gagnant.»
«Des coups»
De son propre aveu, Sam Hamad a «mangé des coups» dans les derniers jours, alors que ses adversaires ont souligné à grands traits les failles de sa campagne, notamment les faux pas sur les réseaux sociaux ainsi que le maraudage de candidats auquel il s’adonne. «Je suis encore debout», a-t-il illustré, mercredi.
Il prône la critique des idées et déplore les «attaques personnelles» qui surgissent dans le débat actuel. Il appelle tout le monde à être «gentleman».
Récemment, le maire Bruno Marchand a taxé M. Hamad d’amateurisme, Claude Villeneuve et Jackie Smith l’ont comparé défavorablement à Denis Coderre, en plus de le qualifier de «joke».
Néanmoins, Sam Hamad ne s’est pas gêné pour envoyer des piques à Claude Villeneuve. «M. [Robert] Bourassa a déjà dit: “On tire jamais sur une ambulance”. M. Villeneuve a perdu 8 sur 10 de ses candidats...». M. Hamad a aussi soutenu qu’il ne restait «plus beaucoup» de clientèle électorale au chef de Québec d’abord.
Il a également affirmé que «le premier maraudeur à la Ville de Québec, c’est M. Marchand».
Gagnon dans Lac-Saint-Charles–Saint-Émile
Par ailleurs, Jean Gagnon, ancien président du syndicat des fonctionnaires de la Ville de Québec, défendra les couleurs de LQ dans Lac-Saint-Charles–Saint-Émile. Il a occupé ce poste pendant 13 ans. Depuis sa retraite, en 2017, il a été «chroniqueur municipal sur Facebook», plateforme qu’il a quittée cette année. Il intervient régulièrement à CHOI.
M. Hamad a vanté sa longue expérience et sa «connaissance unique de l’appareil municipal».
M. Gagnon a critiqué le «bilan catastrophique» de Bruno Marchand et a promis de faire le ménage dans les finances. Son passé de syndicaliste ne l’empêchera pas de couper dans le nombre d’employés, s’il le faut, a-t-il assuré. «Les décisions qui vont être prises des fois vont être déchirantes, mais ça va être pour les citoyens et non pas pour les syndicats.»
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