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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Crise immobilière en Floride: «Le meilleur temps à vie pour un Québécois d’acheter»

Photo fournie par Richard's Motel
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Photo portrait de Louis Deschênes

Louis Deschênes

2025-01-24T16:30:00Z
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Les snowbirds sont de plus en plus nombreux à quitter ou à penser à quitter la Floride en raison du coût de la vie très élevé. Le Journal s'est rendu en Floride pour rencontrer des Québécois et constater leur désarroi.


HOLLYWOOD, FLORIDE | «Présentement c’est probablement le meilleur temps à vie pour un Québécois d’acheter», lance Richard Clavet qui a investi des millions de dollars en 35 ans pour bâtir son entreprise en Floride.

Richard’s Motel compte maintenant neuf lieux d’hébergement, principalement à Hollywood et dans les environs.

Son propriétaire a appris avec le temps que dans les crises, il y a toujours des opportunités à saisir. 

«La crise de panique qui se passe présentement dans l’immobilier, et principalement chez les Québécois, ça me fait de la peine parce que c’est dans des moments comme ça que c’est le temps d’acheter», se désole M. Clavet.

Baisse de réservations

Celui-ci remarque également une baisse dans le nombre de réservations dans ses motels.

«Le taux de change a un effet psychologique sur le monde et la demande est beaucoup moins forte à cause de ça», constate-t-il.

«Beaucoup de clients ont peur de la nouvelle administration américaine pour aucune raison valable [...], ça cause une baisse définitive de la business, on le voit partout ici et ailleurs», ajoute l’homme d’affaires.

Mais Richard Clavet est loin de se décourager parce qu’il en a vu d’autres depuis l’achat de sa première bâtisse en 1990.

Photo fournie par Richard's Motel
Photo fournie par Richard's Motel
L'inflation canadienne

Il a plutôt tendance à s’en faire pour les aînés québécois étouffés financièrement qui décident de vendre.

«C’est terrible pour les retraités qui subissent les effets de l’inflation [au Canada] qui entraîne leur appauvrissement en raison du dollar canadien [...] Ils choisissent de liquider leur propriété et en même temps leur rêve, c'est triste.»

D'ailleurs, quand vient le temps de parler du coût de la vie aux États-Unis et du taux de change, M. Clavet a une opinion bien arrêtée sur la question.

«En général, tu vas en avoir plus pour ton argent avec ton 69$ US aux États-Unis que ton 100$ CA au Québec», conclut-il.

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