Tesla poursuivi par la famille d'une adolescente morte dans un accident
AFP
La famille d'une jeune californienne tuée cet automne dans un accident de voiture à bord d'une Tesla a déposé plainte contre le constructeur, mettant en cause le verrouillage des portes, rapportent vendredi des médias américains.
Selon la plainte déposée jeudi devant un tribunal de Californie, l'étudiante de 19 ans a été prise au piège dans l'habitacle du véhicule en flamme après avoir percuté un arbre, car les portes ne s'ouvraient ni de l'intérieur, ni de l'extérieur.
«Sa mort était évitable», ont déclaré ses parents dans un communiqué. S'il n'avait pas été si difficile de s'échapper du Cybertruck en feu, «elle serait en vie aujourd'hui», a ajouté le père de la jeune fille à des médias américains, dont le «New York Times».
Quatre jeunes gens se trouvaient à bord du Cybertruck, un modèle à la carrosserie en acier inoxydable, aux formes anguleuses rappelant les lignes d'un véhicule militaire. Il est interdit de vente en Europe pour des raisons de sécurité.
Il roulait à une vitesse excessive au moment de l'accident, survenu dans la nuit du 27 novembre 2024, selon les plaignants. Un seul passager a pu être sauvé, après qu'un témoin a réussi à l'extraire du pick-up en brisant une vitre.
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Selon la plainte, l'étudiante n'a pas été blessée dans l'accident, mais est morte d'inhalation de fumée et de brûlures parce qu'elle n'a pas pu s'échapper du véhicule.
La famille a également porté plainte contre celle du conducteur, également âgé de 19 ans et mort dans l'accident, qui conduisait sous l'influence de l'alcool et de drogue.
Le mois dernier, l'agence gouvernementale américaine de sécurité routière (NHTSA) avait ouvert une enquête après que plusieurs propriétaires de modèles Y de Tesla ont signalé un problème de verrouillage inopiné des portières.
En août, l'entreprise d'Elon Musk avait été jugée partiellement responsable d'un accident mortel survenu en avril 2019 en Floride ayant impliqué l'un de ses véhicules, une Model S, disposant de l'option de conduite autonome «Autopilot».
L'entreprise avait été condamnée à payer 242 millions de dollars aux plaignants.
Contacté par l'AFP, Tesla n'a pas répondu dans l'immédiat.