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L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

Tentative de meurtre sur un avocat: un promoteur immobilier échoue encore une fois à éviter un procès en raison des délais

Jean-François Malo avait présenté pour la deuxième fois une requête de type Jordan

Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
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Photo portrait de Erika Aubin

Erika Aubin

2024-08-28T15:17:02Z
2024-08-28T16:28:06Z
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Un promoteur immobilier de Joliette, qui est accusé de tentative de meurtre sur un avocat du Mouvement Desjardins en 2020, a échoué pour la deuxième fois à obtenir un arrêt des procédures pour délais déraisonnables.

Pour la seconde fois, Jean-François Malo a présenté une requête de type Jordan, en accusant encore la poursuite d’être responsable de tous les longs délais liés à son dossier. Il avait aussi présenté plus d'une vingtaine de requêtes depuis le début des procédures judiciaires afin d’éviter un procès.

Malo est accusé d’avoir envoyé deux hommes «assassiner» l’avocat Nicholas Daudelin à sa résidence de Mont-Saint-Hilaire en mars 2020. Le promoteur immobilier était alors en plein litige avec le Mouvement Desjardins, que représentait l’avocat civiliste. La victime a finalement été blessée à une jambe.

Lors d’une très brève audience mercredi, la juge Dannie Leblanc a rejeté sa requête en arrêt des procédures en raison de délais déraisonnables, au palais de justice de Longueuil. Les motifs de sa décision seront toutefois connus ultérieurement.

Avortement du procès

Rappelons qu’au printemps dernier, le procès de Malo allait bon train. Dans un revirement de situation inattendu, le juge Christian Jarry s’est toutefois récusé, le 4 avril. Cela avait mené à l’avortement du procès.

Dans une brève lettre lue à la Cour, le magistrat a expliqué qu’il se récusait en raison d’une apparence de partialité, sans toutefois entrer dans les détails.

Le contenu d’un document contenant les explications de ce retrait aux grandes conséquences reste pour l’instant sous scellé.

Les deux autres coaccusés dans ce dossier, Cheikh Ahmed Tidiane Ndiaye et Daouda Dieng ont pour leur part été reconnus coupables et ont même déjà reçu leur sentence. Ils avaient été condamnés à 9 et 10 ans de prison pour avoir déchargé une arme à feu.

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