Tennis | Rome: Bianca Andreescu signe sa plus belle victoire en presque deux ans
Jessica Lapinski
Au repos forcé pendant six mois en raison d’une blessure, puis d’une appendicite, Bianca Andreescu semble avoir retrouvé sa touche depuis son retour, et la Canadienne l’a une fois de plus prouvé, vendredi au WTA 1000 de Rome, en s’offrant sa plus belle victoire depuis le tournoi de Roland-Garros, il y a deux ans.
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Andreescu a vaincu la 19e joueuse au monde et 20e tête de série dans la capitale italienne, la Croate Donna Vekic, 6-1, 3-6 et 6-2, en 2h04 min, pour s’offrir un billet pour la troisième ronde.
Ça faisait depuis le printemps de 2023 que l’Ontarienne, chutée au 121e rang mondial en raison de ses problèmes de santé, n’avait plus battu une joueuse classée parmi les 20 meilleures au monde.
À Paris, cette année-là, Andreescu s’était payé la Bélarussienne Victoria Azarenka, alors 18e.
La joueuse de 24 ans avait aussi vaincu la Brésilienne Beatriz Haddad Maia à Tokyo, la saison passée. Cette dernière était alors 10e, mais elle s’était retirée alors qu’il n’y avait que trois jeux de disputés au match.
L’ancienne quatrième raquette de la WTA aura maintenant une autre occasion de montrer qu’elle est en pleine maîtrise de son jeu, dimanche, puisque la Kazakhe Elena Rybakina, 11e favorite, se dressera sur son chemin.
La tâche s’annonce complexe, même si la championne de Wimbledon, en 2022, ne connaît pas le début de saison espéré. Rybakina a remporté les trois affrontements entre les deux joueuses, dont un à Madrid, il y a deux semaines.
Mboko a pu y croire contre Gauff
Et il y aurait pu y avoir deux surprises canadiennes, vendredi à Rome, puisque la prodige Victoria Mboko a amorcé en force sa confrontation face à la quatrième tête de série, l’Américaine Coco Gauff.
L’Ontarienne de 18 ans, 156e au monde, a enlevé la première manche avant de baisser pavillon 3-6, 6-2 et 6-1, en 1h43 min.
La puissante Mboko avait remporté ses deux matchs de qualification, puis son premier tour contre l’invitée italienne Arianna Zucchini, 620e mondiale.
Ce n’est pas la première fois que «Vicky» donne du fil à retordre à l’une des meilleures raquettes de la planète: plus tôt cette année, au WTA 1000 de Miami, où elle avait été invitée par les organisateurs, Mboko avait poussé la 10e favorite, l’Espagnole Paula Badosa, jusque dans ses derniers retranchements.
La Canadienne s’était inclinée au bris d’égalité de la manche ultime.
Sa prestation à Rome devrait tout de même lui permettre de se hisser jusqu’au 137e échelon du classement de la WTA, son sommet à ce jour.