Tempête: les déneigeurs sont aussi des anges gardiens


Madeleine Pilote-Côté
Les tempêtes de neige que nous avons eues ces derniers jours m’ont fait apprécier le travail des déneigeurs du Québec.
Il m’a fallu des dizaines de centimètres de neige tombant du ciel pour réaliser à quel point le travail de ces gens est indispensable.
Je profite de l'occasion aujourd’hui pour souligner leur grand apport à la société, souvent invisible mais essentiel.
Une expertise vitale
Oui, il peut être agaçant de déplacer sa voiture lorsque les déneigeuses passent. Oui, le bruit des machines peut être dérangeant et même réveiller des bébés difficiles à endormir. Mais il ne faut pas oublier que c’est nécessaire.
Oui, ils peuvent nous faire remorquer ou nous réveiller la nuit, mais en déneigeant les rues jour et nuit, les déneigeurs permettent l’accès aux services d’urgence et rendent les déplacements des automobilistes, et même des piétons, plus sécuritaires, en prévenant les accidents. N’oublions pas que les policiers, les pompiers et les travailleurs essentiels peuvent circuler grâce à eux.
Ils aident aussi les commerces à accueillir leurs clients et à poursuivre leurs activités normalement, même dans des conditions météorologiques difficiles.
Les déneigeurs ont un impact direct sur la qualité de vie des Québécois et des Québécoises, et contribuent grandement à rendre notre environnement plus agréable dans nos villes pendant l’hiver.
Pour plus de reconnaissance
Lorsqu’il est temps de critiquer leur efficacité, il serait bon de nous rappeler tout ce qu'ils font pour nous et pour notre sécurité.
La pression de manœuvrer ces grosses machines, le travail de nuit, les horaires irréguliers : ce n’est pas facile d’être déneigeur, et ce métier mérite d’être mieux valorisé.
On parlait d'anges gardiens pendant la pandémie, mais les déneigeurs le sont aussi.
C’est avec admiration que je les regarde faire leur travail, confortablement installé dans mon foyer.
Merci, chers déneigeurs.