Tempête Laurence: un deuxième décès confirmé dans le sud de l'Espagne

AFP
Les autorités espagnoles ont annoncé mercredi avoir retrouvé le corps de la seconde personne portée disparue en Andalousie (sud) depuis le passage de la tempête Laurence, portant à deux morts le bilan des pluies torrentielles tombées en début de semaine sur la région.
«Le corps sans vie de la personne disparue a été retrouvé», a annoncé dans un communiqué la Garde civile, équivalent espagnol de la gendarmerie.
Les deux personnes disparues étaient un couple dont le véhicule a été emporté par un torrent dans la localité de Constantina, village situé à environ 85 kilomètres au nord-est de Séville.
Les autorités avaient annoncé mardi soir avoir retrouvé le corps de la femme, en précisant continuer à rechercher celui du mari. Selon les autorités, il a été découvert lorsque leur voiture, renversée par le courant, a pu être déplacée.
Après le passage de la tempête Laurence, qui a entraîné des inondations et des évacuations préventives dans certaines localités, l'Espagne attend une autre dépression, baptisée Martinho, à partir de jeudi.
Cette tempête, la quatrième à traverser le pays en moins de deux semaines, apportera «des pluies généralisées et des vents forts», selon l'Agence météorologique nationale (Aemet).
En raison de ce nouvel épisode pluvieux, les autorités ont décidé de maintenir sous surveillance le fleuve Guadalquivir, qui traverse les villes de Séville et Cordoue, et qui risque de déborder.
Selon l'Aemet, les fortes pluies qui s'abattent sur l'Espagne depuis début mars sont sur le point de mettre fin à la grave sécheresse à laquelle le pays est confronté depuis 2021.
Selon le ministère de la Transition écologique, ces précipitations ont permis au niveau des réservoirs espagnols, qui stockent l'eau en vue de son utilisation lors des mois les plus secs, d'atteindre 65,8% cette semaine.
C'est près de dix points de plus que le niveau d'il y a un an (56,8%) et près de sept points de plus que la moyenne des 10 dernières années à cette période de l'année (59,1%).