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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Taylor Pendrith démarre l’Omnium canadien comme à Montréal en 2014

L’Ontarien offre une solide performance en première ronde et figure au sommet du tableau

Getty Images via AFP
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Photo portrait de François-David Rouleau

François-David Rouleau

2025-06-05T19:31:35Z
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CALEDON | Une expérience est revenue en tête de Taylor Pendrith après son étincelante première de 65 (-5) qui le place au plus fort de la course au sommet du tableau à l’Omnium canadien, au TPC Toronto. Celle d’il y a 11 ans, sur les allées du Royal Montréal alors qu’il faisait sa première apparition sur le circuit de la PGA.

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Pendrith avait surpris la galerie et ses pairs avec une carte de 65 (-5) qui lui valait le troisième rang et un souvenir impérissable. Mais le lendemain, ce ne fut pas une partie de plaisir.

«J’étais tellement nerveux dans la soirée et à quelques heures de ma deuxième ronde, s’est rappelé l’Ontarien de 34 ans avec le sourire.

«J’avais ensuite joué 75 (+5)», a-t-il ajouté alors qu'il occupe le cinquième rang à l'issue de la première ronde en banlieue de la Ville Reine.

«Des expériences comme celle-là à Montréal m’ont aidé à grandir, car l’Omnium canadien est l’un des plus importants tournois pour moi. Un évènement que j’attends durant toute l’année», a expliqué celui qui en est à sa cinquième présence au grand et vieux championnat canadien.

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Malgré son déraillement du vendredi à Montréal en 2014, Pendrith avait redressé la barque et brisé la normale lors des deux rondes du week-end. Son dossier de -3 l’avait placé au 43e rang à un premier départ chez les pros plus qu’encourageant.

Sérieux test

Le parcours nord du TPC Toronto se veut un sérieux test sous la pluie qui a marqué la première journée de compétition. Les longs cogneurs comme Pendrith sont avantagés sur cette normale 70 de 7390 verges, notamment sur deux longues normales 3 de plus de 230 verges.

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Le Canadien a d’ailleurs profité d’un coup de fer 5 parfait sur celle du 7e trou en plaçant sa balle à moins de cinq pieds du fanion depuis le tertre placé à 228 verges de l’objectif.

«C’était un bonus. À cette distance, on ne s’attend pas à un oiselet», a-t-il indiqué à propos du moineau qui lui a permis de prendre la tête en fin de parcours puisqu’il s’était mis en marche à partir du 10e tertre en matinée.

Jumelé à ses compatriotes Nick Taylor et Mackenzie Hughes, les Canadiens ont multiplié les coups d’éclat au plus grand plaisir des fans qui avaient bravé les intempéries. Champion de l’édition 2023, Taylor a compilé six oiselets et deux bogueys durant sa ronde initiale de 66 (-4).

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Hughes, lui, a réalisé le coup du jour. Depuis l’allée à 197 verges du fanion, il a envoyé sa balle au fond de la coupe en réalisant un aigle. Il a signé une carte de 68 (-2).

«La foule était derrière nous malgré la température maussade. On a eu du plaisir et on a bien joué», a résumé Pendrith qui a ensuite vu Thorbjorn Olesen lui ravir la tête avec une spectaculaire carte de 61 (-9) en profitant de meilleures conditions de jeu durant l'après-midi.

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