Tarifs sur le cuivre: «Quand Donald Trump parle, nous devons l’écouter», dit Mélanie Joly
Olivier Boivin
La ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Mélanie Joly, dit prendre au sérieux les tarifs de 50% sur le cuivre qui doivent entrer en vigueur le 1er août annoncés par Donald Trump.
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Le président américain a indiqué mercredi qu’il allait aller de l’avant avec cette surtaxe dès le mois prochain pour des raisons de «sécurité nationale».
Mme Joly, qui s’est trouvée au cœur des négociations avec les États-Unis lorsqu’elle agissait à titre de ministre des Affaires étrangères, estime qu’il faut prendre au sérieux les propos de M. Trump.
«Nous prenons note de la décision du président Trump concernant les tarifs liés au cuivre», a-t-elle indiqué en marge d’un passage à la Chambre de commerce de Vancouver, jeudi.
«Nous allons étudier les détails, puisque nous avons très peu de détails pour l’instant, mais nous savons que, quand le président Trump parle, nous devons l’écouter», a-t-elle ajouté.
Le gouvernement fédéral compte se défendre si ces nouveaux droits de douane entrent bel et bien en vigueur.
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«Tous les jours, nous sommes dans une guerre tarifaire et nous nous défendons. C’est pour ça qu’on a mis en place des contre-tarifs très importants», a mentionné la ministre.
«Nous dénonçons ces tarifs illégaux, a-t-elle continué en anglais. Nous pensons qu’ils sont une attaque directe envers nos travailleurs, et maintenant dans l’industrie du cuivre. Nous allons nous battre contre eux.»
Mme Joly dit être en contact avec les grands joueurs de cette industrie au Canada face à cette menace.
«J’ai été en contact aussi avec Glencore et Teck Resources hier, a-t-elle affirmé. Je vais continuer mes conversations avec les différents producteurs et transformateurs de cuivre.»
Le cours du cuivre sur les marchés a augmenté de près de 15% au cours du dernier mois, notamment en raison des spéculations entourant les tarifs de M. Trump, que ce dernier a finalement confirmées cette semaine.