Tarifs sur l’aluminium: le Ford F-150 va coûter 1500$ de plus
En imposant des tarifs sur l’aluminium, les Américains se font mal à eux-mêmes, mais aussi à tous les amateurs de gros camions


David Descôteaux
À cause des tarifs de 25%, le camion Ford F-150 va coûter au moins 1500$ de plus aux États-Unis en raison de l’aluminium dans le véhicule, qui est produit par Rio Tinto au Saguenay.
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En imposant des tarifs sur l’aluminium, les Américains se font mal à eux-mêmes, mais aussi à tous les amateurs de gros camions, qui devront payer plus cher à cause de l’aluminium requis dans leur construction.
C’est ce qu’a affirmé Jean Simard, président et chef de la direction de l’Association de l’aluminium du Canada, au micro de Patrick Lagacé au 98,5 FM.
«Le Ford F-150, il est fabriqué avec de l’aluminium qui provient du Saguenay. La composante aluminium dans le Ford 150 va augmenter d’à peu près 1500$ le coût de la camionnette et quand on va acheter la camionnette on va payer une taxe de vente aux États-Unis, qui va inclure entre autres le 1500$ de surtaxe sur l’aluminium», a-t-il expliqué.
«Puis, on n’a pas parlé de l’acier. Là, alors, c’est hyperinflationniste et ça va faire en sorte que leurs produits vont être de moins en moins compétitifs», a-t-il ajouté, soulignant que «les tarifs en général n’ont pas de sens.»
Peu d’impacts sur les emplois
Les tarifs imposés par Donald Trump sur l’acier et l’aluminium auront toutefois peu d’impacts sur les emplois au Québec dans les huit grandes alumineries du Québec, a expliqué Jean Simard.
«Ces emplois-là ne sont pas affectés parce que le métal qu’on produit va toujours trouver preneur sur le marché américain et pourrait trouver preneur sur le marché européen ou ailleurs dans le monde parce que la demande pour l’aluminium est en croissance constante», a-t-il expliqué.
«Notre métal, qui représente 60% de ce qui entre aux États-Unis en importation, est absolument requis pour faire les transformations dont ils ont besoin pour fabriquer des automobiles, des avions, des appareils électroménagers et ainsi de suite. Alors, ces emplois-là seront toujours là.»
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