Tarifs douaniers: Nike veut réduire sa dépendance aux Chinois
Les dettes de l’entreprise pourraient s’alourdir de près de 1,4 milliard $ avec la salve de tarifs de Donald Trump


Francis Halin
Nike, dont près d’une chaussure sur cinq vient de Chine, a l’intention de rapatrier une partie de sa production aux États-Unis pour réduire l’impact des tarifs douaniers.
«Nous allons optimiser notre mix d’approvisionnement et répartir la production différemment entre les pays afin d’atténuer ce nouveau surcoût pour les États-Unis», a indiqué le directeur financier de Nike, Matthew Friend, aux investisseurs jeudi.
Hausses de prix
Au total, 16% des chaussures de Nike viennent du pays de Xi Jinping.
À la mi-mai, Nike avait déjà annoncé des hausses de prix.
Pour des souliers entre 100$ et 150$, on parlait d’un bond allant jusqu’à 5$, soit entre 5% et 3%.
Pour les chaussures à plus de 150$, on évoquait un 10$, soit près de 7%.
Chute du titre
Depuis cinq ans, l’action de Nike a fondu de plus de 33% en Bourse pour s’établir à 62,54$ US.
Avant l’ouverture des marchés vendredi matin, une appréciation de 6,35$ US, soit plus de 10%, illustrait cependant encore l’appétit des investisseurs pour l’entreprise au logo célèbre.