Tarifs douaniers: le Mexique continue de négocier avec Donald Trump

AFP
La présidente du Mexique Claudia Sheinbaum a déclaré jeudi que son gouvernement continuait de négocier sur les questions commerciales avec les États-Unis après un entretien téléphonique avec son homologue américain, Donald Trump.
«Nous continuons à discuter des questions commerciales. Rien en particulier, mais nous continuons à négocier, avec de bonnes relations et une bonne communication», a déclaré Mme Sheinbaum, lors de sa conférence de presse matinale habituelle, sans donner plus de détails sur l'appel téléphonique.
Le Mexique est l'un des pays les plus touchés par les taxes douanières de Donald Trump, car 80% de ses exportations se dirigent vers les États-Unis, son principal partenaire commercial. Les deux pays sont liés par l'accord de libre-échange nord-américain (ACEUM), qui inclut également le Canada.
Le ministre mexicain de l'Économie, Marcelo Ebrard, se rendra vendredi à Washington pour des réunions, a indiqué la présidente.
Bien que le Mexique ait échappé aux droits de douane réciproques annoncés par l'administration Trump contre des dizaines de pays, les secteurs automobile et sidérurgique sont atteints par les droits de douane imposés par le président américain.
Cette semaine, M. Ebrard a déclaré que les automobiles fabriquées au Mexique pour l'exportation vers les États-Unis pourraient être soumises à des taxes de 15% au lieu de 25%.
Depuis le 3 avril, les véhicules importés aux États-Unis sont soumis à une taxe de 25%, à l'exception des pièces provenant du Canada et du Mexique couvertes par l'ACEUM.
Les États-Unis ont menacé de droits de douane le Mexique et le Canada en accusant les deux pays de permettre l'entrée de drogues et de migrants sans papiers sur leur territoire.