Tarifs douaniers de Trump: la date du 1er février «tient toujours», confirme la porte-parole de la Maison-Blanche
Agence QMI
La date du 1er février évoquée par Donald Trump concernant l’imposition de tarifs douaniers de 25% au Canada «tient toujours», a confirmé la porte-parole de la Maison-Blanche mardi.
C’est ce qu’a affirmé Karoline Leavitt lors de son premier point de presse depuis l’investiture du nouveau président, réitérant ainsi ce que M. Trump avait affirmé la semaine dernière pendant qu’il signait ses premiers décrets.
«Aux dernières nouvelles, soit hier soir lorsque j’ai parlé au président directement, le 1er février est encore prévu», a-t-elle affirmé.
La porte-parole de la Maison-Blanche n’a toutefois pas voulu s’avancer à savoir si les efforts mis en place par le Canada et le Mexique étaient suffisants afin d’éviter de tels tarifs douaniers.
«Le président a été très clair qu’il s’attend à ce que toutes les nations à travers le monde coopèrent avec la repriorisation de ses citoyens et le président a communiqué ce à quoi il s’attendait spécifiquement de la part du Canada et du Mexique en termes de sécurité à la frontière», a indiqué Mme Leavitt.
Du côté du gouvernement fédéral, le ministre Jean-Yves Duclos a réitéré mardi matin qu’Ottawa était «prêt à toute éventualité».
Le premier ministre du Québec, François Legault, se déplacera de son côté dans plusieurs régions de la province au cours des prochains jours pour déterminer les impacts que pourraient avoir ces tarifs douaniers.
Une rencontre du Conseil de la fédération aura d’ailleurs lieu mercredi avec les premiers ministres des provinces et Justin Trudeau.
Trump peut congédier qui il veut
Lors de son point de presse, la porte-parole de la Maison-Blanche a aussi mentionné que Donald Trump avait «le pouvoir de limoger n’importe qui» dans la fonction publique gouvernementale, après le renvoi annoncé d’inspecteurs généraux et de responsables du ministère de la Justice, des mesures contestées par l’opposition démocrate.
Donald Trump «est le responsable du pouvoir exécutif, et donc il a le pouvoir de limoger n’importe qui au sein du pouvoir exécutif, s’il le souhaite», a-t-elle affirmé.
Les drones sur le New Jersey «ne sont pas l’ennemi»
Mme Leavitt a aussi profité de l’occasion pour démystifier la présence de drones dans l’État du New Jersey qui avaient inquiété plusieurs résidents au cours des dernières semaines.
Ces engins volants avaient le droit d’occuper l’espace aérien, a-t-elle dit, ajoutant qu’ils n’étaient «pas l’ennemi».
«Après une enquête et des recherches, ces drones qui volaient au-dessus du New Jersey étaient autorisés à voler par la FAA pour de la recherche et plusieurs autres raisons», a-t-elle expliqué.
La porte-parole a également mentionné que le gel des dépenses publiques mis en place par le président était «une mesure très responsable».
– Avec l’AFP