Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles

Symptômes du chikungunya: tout sur ce virus transmis par les moustiques

Partager

Agence QMI

2025-08-21T13:01:14Z
Partager

Les cas de voyageurs atteints du virus du chikungunya ont commencé à grimper en Europe et en Asie, alors que certains pays comme la France compilent déjà une poignée de décès cette année. Voici ce qu’il faut savoir sur ce virus transmis par les moustiques.

Qu’est-ce que le virus du chikungunya?

Le virus du chikungunya est une infection transmise par les moustiques qui peut causer des symptômes similaires à ceux du Zika ou de la dengue, ce qui rend son diagnostic difficile, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le chikungunya peut notamment provoquer une fièvre, des douleurs articulaires ou même une tuméfaction des articulations, qui peuvent être particulièrement handicapantes et durer longtemps, peut-on lire.

Où sont les moustiques porteurs du chikungunya?

Les moustiques porteurs du chikungunya, Aedes aegypti et Aedes albopictus, ne sont pas présents au Québec, mais la maladie est tout de même surveillée sur le territoire depuis 2014, alors que plusieurs cas ont déjà été diagnostiqués après des voyages à l’étranger, selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Pour l’instant, les moustiques porteurs de ce virus sont présents en Europe, en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud et en Amérique centrale, ce qui inclut le Mexique, les Caraïbes, les îles du Pacifique, et dans le sud-est des États-Unis, selon le site du gouvernement du Canada.

Publicité

AFP
AFP

Quels sont les symptômes?

Les symptômes du chikungunya apparaissent entre 2 et 12 jours après la piqûre de moustique et débutent avec une fièvre «d’apparition brutale», souvent accompagnée de douleurs articulaires sévères et «très handicapantes», selon l’OMS.

Ces douleurs peuvent durer entre quelques jours et plusieurs années, peut-on lire.

D’autres symptômes listés incluent une tuméfaction des articulations, des douleurs musculaires, des céphalées, des nausées, des vomissements, de la fatigue et des éruptions cutanées.

La majorité des personnes atteintes se rétablissent complètement et, en l’absence des douleurs, l’infection peut passer inaperçue. Mais dans certains cas occasionnels, la maladie peut aussi mener à des complications oculaires, neurologiques et cardiaques, surtout chez les nourrissons et les personnes âgées, précise l’OMS.

Quels sont les traitements contre le chikungunya?

Il n’existe pas de médicament antiviral spécifique pour guérir le chikungunya, qui se traite notamment à l’aide d’antipyrétiques, un type de médicament qui aide à contrer la fièvre, d’analgésiques adaptés aux douleurs articulaires et de repos.

Il existe cependant deux vaccins pour prévenir le chikungunya chez les populations à risque, mais les vaccins ne sont pas encore largement disponibles et leur utilisation n’est pas généralisée, selon l’OMS.

Au Canada, l’utilisation d’un vaccin est approuvée pour les personnes qui se rendent dans des destinations où le virus du chikungunya est présent.

Comment prévenir le chikungunya?

Si vous prévoyez voyager dans une région où les moustiques porteurs de la maladie sont présents, il est recommandé de:

  • Se faire vacciner contre le virus. Il est recommandé de consulter un professionnel de la santé ou de se rendre dans une clinique de santé-voyage au moins 6 semaines avant le départ, selon le gouvernement du Canada;
  • Porter des vêtements longs et de couleur pâle pour réduire au minimum l’exposition de la peau aux moustiques, selon l’INSPQ;
  • Utiliser des produits répulsifs contre les moustiques qui peuvent être appliqués sur les vêtements et sur les parties découvertes de la peau. Les produits doivent contenir du DEET, de l’IR3535 ou de l’icaridine, selon l’OMS;
  • Limiter l’accès aux moustiques à l’intérieur du lieu de résidence avec des moustiquaires ou en gardant les fenêtres fermées;
  • Utiliser des moustiquaires imprégnées d’insecticide pendant la journée afin de protéger ceux qui dorment durant la période où les moustiques piquent le plus, selon l’OMS.
Publicité
Publicité