Suspension de l’enseignement en médecine: «Chaque jour a un impact majeur» sur les étudiants, dit la FMEQ
Agence QMI
La décision des omnipraticiens de suspendre à leur tour l'enseignement dans les facultés de médecine pour exercer une pression sur le gouvernement suscite de vives inquiétudes quant à la formation des étudiants, plusieurs stages ayant déjà été annulés depuis plus d'une semaine.
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«Chaque jour a un impact assez majeur», souligne Félicia Harvey, vice-présidente de la Fédération médicale étudiante du Québec (FMEQ), au micro de Mario Dumont à QUB radio et télé, diffusé au 99,5 FM à Montréal.
Elle précise que l'invalidation des stages de six semaines en raison de la grève qui dure depuis plus d'une semaine pourrait retarder la graduation des cohortes.
«Dès maintenant si on doit reprendre ces stages-là en entièreté, on parle déjà d’un délai de graduation possible de six semaines», poursuit la vice-présidente de la FMEQ.
La FMEQ souligne que les étudiants se trouvent dans une impasse.
«Les négociations sont bloquées, les parties ne discutent plus et nous, on ne peut pas se permettre d’attendre plus longtemps que les discussions reprennent, insiste Félicia Harvey. [...] On doit sortir de l’affrontement actuel.»
Le programme de médecine, particulièrement dense, et la saturation des milieux de stage offrent peu de flexibilité pour compenser le retard accumulé par les étudiants.
«Certaines universités ont seulement une semaine de congé pendant l’été, déplore Mme Harvey. Il y a peu de temps pour reprendre [...] Les milieux de stages sont déjà saturés.»
La FMEQ réitère que l'enseignement doit demeurer prioritaire. «On espère que le gouvernement aussi croit que l’enseignement est une priorité, ajoute-t-elle. Quelqu’un doit poser un geste. Puis nous, on demande que ce geste-là soit posé par le gouvernement.»
Écoutez l'entrevue complète dans la vidéo, ci-dessus.