Survol à bord d’Air Force One, tour de piste et grand marshal: Donald Trump fait son spectacle au Daytona 500
Le président américain Donald Trump a donné à sa façon le départ de la prestigieuse course de NASCAR

François-David Rouleau
Il n’y a que Donald Trump pour faire un «spectacle» comme celui de dimanche en Floride. Le président américain était partout lors de la prestigieuse course de NASCAR du Daytona 500.
Avec une panoplie d’invités à bord de l’avion présidentiel Air Force One, il a survolé le Daytona international Speedway et ses quelque 102 000 spectateurs avant la populaire course.

Et un peu plus tard, avec la première dame Mélania et des membres de sa famille, il a effectué deux tours de piste à bord de sa limousine présidentielle. «The Beast» était alors poursuivie par le massif peloton de 41 bolides stock-car.


Pour la deuxième fois comme président, c’est aussi lui qui a agi comme grand «marshal» en demandant aux pilotes de démarrer leur voiture. Il l’avait fait à l’édition 2020 tout juste avant le début de la pandémie.

«Du rugissement des moteurs sur la piste aux échos du Star-Spangled Banner dans les gradins, le Daytona 500 est un hommage à la vitesse, à l’endurance et l’esprit inflexible qui fait la grandeur de l’Amérique», a déclaré le 47e président américain avant la 67e édition de la course surnommée «The Great American Race».

La semaine dernière, Trump s’était aussi présenté au Super Bowl, à La Nouvelle-Orléans, en étant le premier président siégeant dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche.
Un Québécois derrière le champion
Par ailleurs, dans une autre folle édition de la course qui a été retardée par la pluie à deux reprises, c’est le pilote William Byron qui a défendu sa couronne avec succès en évitant un carambolage au dernier tour.

Derrière la Chevrolet #24 de l’écurie Hendrick Motorsports travaille entre autres un Québécois de souche, Orane Ossowski qui est l’un des cinq mécanos à sauter le muret de béton quand la bagnole rentre aux puits de ravitaillement.

Il a donc à nouveau savouré le champagne sur la «Victory Lane» dans un autodrome mythique.