La pharmacienne Diane Lamarre se penche sur les points positifs et négatifs des mesures qui sont encore très serrées aux frontières.

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Selon elle, les tests réalisés lors de l’arrivée des voyageurs sont très pertinents puisqu’ils constituent les premières informations sur les nouveaux visiteurs et sur l’évolution de la pandémie au pays.

«Au niveau de santé Canada, quand on va chercher les vols, on peut avoir les tests positifs sur les vols jusqu’au 22 janvier. Il y avait une personne sur 15 qui était positive au test PCR qui était fait, alors on le voit qu’Omicron gravite énormément», explique la pharmacienne.

Cependant, elle est d’accord que certaines exigences pourraient être diminuées comme la longueur de la quarantaine. 

«Une quarantaine de 14 jours, on n’applique plus ça, on est dans le cinq jours avec un test négatif», dit Mme Lamarre.

L’isolement est aussi un danger

En terminant, elle rappelle qu’il ne faut pas tomber dans le panneau de surprotégé les aînés puisque ceci pourrait amener d’autres problèmes, comme ceux psychologiques.

«On a été traumatisé avec ce qui s’est passé au début de la pandémie, mais là il ne faut pas passer à l’autre extrême et donc il faut que l’on soit sensible à ça. Il y a des dommages physiques et cognitifs qui sont parfois irréversibles quand on laisse des gens de cet âge-là isolés», souligne la spécialiste.