Summer McIntosh complètement sous le choc après l’appel de son idole d’enfance, Michael Phelps

Malgré son statut de vedette internationale et ses quatre médailles remportées aux Jeux olympiques de Paris l’été dernier, dont trois d’or, Summer McIntosh est redevenue la petite fille au cours d’une discussion complètement inattendue avec son idole d’enfance.

Après ses performances époustouflantes à Victoria, où elle a signé trois records du monde aux 200m et 400m quatre nages ainsi qu’au 400m libre, McIntosh a eu droit à une surprise de taille qui l’a complètement renversée. Le plus grand médaillé de l’histoire des Jeux, Michael Phelps, l’a contactée par FaceTime pour la féliciter.

À compter de l’automne, la nageuse ontarienne de 18 ans s’entraînera à Austin, au Texas, sous les ordres de Bob Bowman, qui a propulsé Phelps au sommet de son sport. «Oh, mon Dieu, c’était tellement cool! a-t-elle résumé. C’était fou. J’étais au milieu d’un entraînement le lendemain des Essais et Britney [Brittany MacLean] me disait d’aller la rejoindre rapidement parce que quelqu’un voulait me parler. Elle m’a remis le téléphone. Quand j’ai réalisé qu’il s’agissait de Michael Phelps, je me demandais ce qui se passait et j’étais sous le choc total. Je ne m’attendais pas du tout à recevoir son appel.»

«Il a été tellement gentil et les deux pieds sur terre, de poursuivre la nageuse de 18 ans. Parler à mon idole d’enfance, qui est encore mon idole, est très cool. Il m’a félicitée pour mes récents résultats. Il était en train de jouer au golf avec son fils et c’était mignon de les voir tous les deux. Honnêtement, c’est encore un choc et je n’arrive pas à croire que c’est arrivé. Ce fut un honneur de lui parler et ça me donne encore plus de motivation de continuer à faire ce que je fais actuellement.»

Duel de titans au menu

McIntosh, qui vise cinq médailles d’or individuelles aux Jeux olympiques de Los Angeles, croisera le fer avec la légende américaine Katie Ledecky dans un duel très attendu au 800m des championnats du monde, qui se dérouleront du 27 juillet au 3 août à Singapour.

Disponible pour les médias de la planète, mardi, la quadruple médaillée de Paris ne cache pas que son duel contre Ledecky, qui détient le record mondial au 800m, est très excitant. Elle jonglait avec trois options pour sa cinquième épreuve individuelle et elle a arrêté son choix sur le 800m libre, où elle est venue bien près de battre la marque mondiale de Ledecky à Victoria.

«Un duel avec Katie, qui est tellement forte et au sommet de sa forme actuellement, sera incroyable, a-t-elle expliqué. En optant pour le 800m, il y a une seule session contrairement au 200m et au 200m dos. Ce n’est pas certain que je vais continuer avec le 800m pour Los Angeles, mais ça me convient pour le moment. On verra quelle sera ma cinquième épreuve individuelle en 2028.»

Elle s’entraîne au paradis

Questionnée par un journaliste français sur sa décision de s’entraîner dans le sud de la France, à Antibes, sous les ordres de Frédéric Vergnoux depuis janvier, après avoir coupé les ponts avec l’Américain Brent Arckey, McIntosh a raconté qu’elle n’aurait pas pu rêver à un meilleur scénario.

«J’aimerais que vous puissiez voir tous les yachts derrière moi, a-t-elle raconté avec un large sourire. C’est tellement beau et la culture est incroyable. Et évidemment, Fred est tout simplement incroyable. En seulement quelques mois, nous avons développé une excellente relation très rapidement. Il m’a amenée à un autre niveau. Je m’amuse beaucoup et je me suis fait de nombreux nouveaux amis malgré la barrière de la langue.»

Vergnoux est l’entraîneur par intérim de McIntosh et son mandat doit se terminer après les mondiaux. Au cours de sa longue carrière, il a notamment mené l’Espagnole Mireia Belmonte à une médaille d’or olympique.

McIntosh donne tout le crédit à Vergnoux pour avoir réalisé, à son avis, sa meilleure compétition en carrière lors des Essais en signant trois records du monde. Elle a échappé de très peu le record au 200m papillon, qui est la plus vieille marque chez les femmes, et au 800m libre.