Stressant, affronter la favorite de l’Omnium Banque Nationale de Montréal? Pas pour Victoria Mboko!
Mylène Richard
Croiser le chemin de la favorite de l’Omnium Banque Nationale ne semble pas angoisser la jeune Canadienne Victoria Mboko.
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Un peu plus d’une heure après avoir vaincu en trois manches de 1-6, 6-3 et 6-0 la Tchèque Marie Bouzkova, jeudi soir, Mboko pensait déjà à son prochain défi de samedi: Coco Gauff.
La deuxième raquette mondiale est la première tête de série à Montréal en raison de l’absence de la Bélarusse Aryna Sabalenka.
«C’est toujours agréable de jouer contre des athlètes incroyables comme elle. Je pense que ce sera une autre expérience amusante», a mentionné la joueuse de 18 ans jeudi soir.
En mai, Vicky, issue des qualifications, avait réussi à gagner une manche face à Coco, qui l’a finalement emporté 3-6, 6-2 et 6-1 à Rome. Avant de s’incliner en finale face à l’Italienne Jasmine Paolini, déjà éliminée à Montréal, Gauff n’avait perdu que deux sets au cours de l’événement.
«Je suis très fébrile à l’idée de l’affronter, a souligné Mboko. Je sais à quoi m’attendre. Ça devrait être une bataille extrêmement exigeante.»
Mais en Italie, le tournoi se déroule sur la terre battue. Ce sera différent sur le central dur du Stade IGA.
«Mais ça ne changera pas la manière dont je joue, a promis la nouvelle coqueluche du pays. Je vais approcher ce match comme je le fais pour n’importe quel autre match, peu importe la surface. J’espère que ça ira bien.»
À la maison
L’Ontarienne se sent comme à la maison à Montréal, où elle a atteint le quatrième tour d’un tournoi WTA 1000 pour la première fois de sa courte carrière.
«C’est génial. Je suis très contente de faire ça à Montréal, parce que je m’entraîne ici. Et avec les nombreux spectateurs qui me soutiennent, ça me rend heureuse», a-t-elle dit en français.
Plus ardu pour Gauff
Si Mboko connaît une semaine digne d’un conte de fées, Gauff, qui a louangé plus tôt jeudi sa prochaine adversaire, éprouve quelques difficultés.
L’Américaine de 21 ans tente de rebondir dans la métropole québécoise. Après avoir été sacrée championne à Roland-Garros, elle a perdu ses deux rencontres suivantes sur gazon, dont sa première à Wimbledon. Depuis son arrivée à Montréal, Gauff a arraché deux victoires en trois sets malgré des problèmes au service.
Rien à perdre
De son côté, Vicky n’a rien à perdre. Elle était un peu nerveuse en début de tournoi, mais dès qu’elle a franchi le premier tour, elle s’est sentie «relâchée». Assez pour écarter de sa route une championne en Grand Chelem, l’Américaine Sofia Kenin, couronnée en Australie en 2020.
«Déjà au deuxième match et au troisième, c’était rendu normal pour moi», a indiqué Mboko, qui devrait au moins passer du 85e au 65e rang mondial grâce à sa performance.
Peu importe où elle se rendra dans cet Omnium Banque Nationale, Mboko a déjà conquis le cœur de bien des partisans, dont le nombre augmente de jour en jour.