St-Louis fait écho jusqu’à Pékin

François-David Rouleau
PÉKIN | La nouvelle de l’embauche de Martin St-Louis comme entraîneur-chef du Canadien a très rapidement fait écho jusqu’à des milliers de kilomètres de Montréal. Son ancien coéquipier et rival, Eric Staal, n’avait que des bons mots à son égard.
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Après le premier match du Canada face à l’Allemagne, jeudi, le grand capitaine a souri lorsque la presse montréalaise l’a questionné sur celui qu’il a affronté si longtemps dans la LNH.
Après tout, il a vécu quelques mois dans le vestiaire du Tricolore la saison dernière.
« Je ne suis pas surpris. Martin est une bonne tête de hockey. C’est un gars compétitif. J’ai adoré jouer à ses côtés ou l’affronter. »
Nul doute dans son esprit que le nouvel entraîneur-chef qui fait ses débuts dans la LNH insufflera une nouvelle énergie à l’équipe, qui est empêtrée dans un très profond marasme.
Un gars positif
« Il sera prêt pour relever le défi qu’on lui lance, a-t-il indiqué. C’est un gars enthousiaste et positif. C’est une belle opportunité de prouver ce qu’il peut faire chez les pros. »
« Ce sera plaisant de le voir se développer en tant qu’instructeur de la LNH, a ajouté celui qui espère que l’instructeur saura redresser la barque. Il possède toutes les qualités d’un entraîneur. »
Curieusement, il n’a pas évoqué le renvoi de Dominique Ducharme, à travers ses réponses.
Se garder informé
Au tout dernier rang de la LNH, à cinq points des pauvres Coyotes de l’Arizona... On doute que Staal s’ennuie du Canadien.
Surtout qu’il a frayé son chemin jusqu’à Pékin, où il cherche à gagner une deuxième médaille d’or à ajouter à sa collection.
Mais il sait le cauchemar que vivent ses anciens coéquipiers. Il s’informe de leurs déboires même s’il n’a pas suivi la descente aux enfers du club depuis juillet.
« C’est dommage pour les gars. Ça me touche, car j’ai tissé des liens avec plusieurs d’entre eux l’an dernier.
« Avec l’arrivée de Martin, j’espère qu’ils feront tout pour faire tourner le vent de côté. Ce sera agréable de voir les décisions de Martin derrière le banc. »