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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

«Splitsville»: Dakota Johnson dans un triangle amoureux à Montréal

Photo ENTRACT FILMS
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Photo portrait de Maxime Demers

Maxime Demers

2025-08-29T09:00:00Z
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Les créateurs de la comédie Splitsville, Michael Angelo Covino et Kyle Marvin, n'avaient jamais mis les pieds à Montréal avant de venir tourner leur film au Québec l’automne dernier. Et ils sont rapidement tombés sous le charme de la métropole.

• À lire aussi: Critique du film «Splitsville»: une comédie loufoque et décomplexée sur le couple ouvert

De passage à Montréal lundi passé, les deux amis et complices américains ont confié que c’est un producteur québécois, Paul Barbeau, qui leur a soufflé l’idée de tourner leur nouvelle comédie au Québec.

«On avait d’abord étudié la possibilité de tourner le film à Toronto ou à Vancouver, mais c'est Paul qui nous a dit: vous devriez plutôt tourner le film à Montréal», explique en entrevue le réalisateur et acteur Michael Angelo Covino.

«Il nous a dit que les équipes [de tournage] et les gens ici correspondaient mieux à notre rythme et notre façon de travailler. Il m’a dit qu’ils [les Québécois] avaient un esprit plus indépendant dans leur façon de faire des films, comme à New York, et qu’ils comprendraient mieux ce qu’on essayait de faire. Et je pense qu’il avait raison.»

En plus d’avoir été tourné entièrement dans la région de Montréal à l’automne 2024, Splitsville a bénéficié du savoir-faire et des services des Studios MELS.

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«Montréal a aussi une grande diversité de décors et de styles d'architecture. Explorer la ville et ses environs a été un vrai plaisir», observe le scénariste et acteur Kyle Marvin.

Un mariage ouvert qui tourne mal

PHOTO ENTRACT FILMS
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Décrit comme une «comédie non sentimentale», Splitsville relate les tribulations de Carey (Kyle Marvin), un professeur d’éducation physique qui vient de se faire larguer par sa femme, Ashley (Adria Arjona). Encore sous le choc, il débarque chez son meilleur ami, Paul (Michael Angelo Covino), qui vit avec sa femme, Julie (Dakota Johnson), et leur fils, Russ (Simon Webster), dans une belle maison sur le bord de l’eau. Il apprendra, à sa grande surprise, que Paul et Julie sont désormais dans un mariage ouvert.

Même s’ils sont amis depuis une quinzaine d’années, Michael Angelo Covino et Kyle Marvin assurent que les personnages qu’ils jouent dans le film ne sont pas uniquement basés sur eux-mêmes.

«Je dirais qu'ils sont inspirés de gens qu’on connaît, qu’on observe, indique Kyle Marvin. On croise parfois des gens dans la vie qui sont convaincus qu’ils font la bonne chose. Et ces gens-là sont des personnages très intéressants pour nous parce qu’on aime leur faire affronter des obstacles et les regarder essayer de se sortir de situations dans lesquelles ils se sont placés eux-mêmes. C’est très drôle et divertissant à observer.»

Getty Images via AFP
Getty Images via AFP

Dans Splitsville, comme dans leur film précédent, The Climb, sorti en 2019, Michael Angelo Covino et Kyle Marvin déploient un humour singulier qui s’inspire tant des comédies slapstick américaines que de certains films français et italiens des années 1970. Les deux complices citent d'ailleurs les comédies de Bertrand Blier parmi leurs principales influences.

«On a beaucoup regardé ses films comme Préparez vos mouchoirs ou Les Valseuses. Ces comédies fonctionnent parce que les personnages croient sincèrement à ce qu’ils vivent, même les scènes dans lesquelles ils évoluent sont absurdes», observe Michael Angelo Covino.

Pour défendre les rôles de leurs conjointes dans le film, Michael Angelo Covino et Kyle Marvin ont fait appel à deux stars hollywoodiennes, Dakota Johnson et Adria Arjona, qui n'avaient pas encore beaucoup joué dans des comédies avant.

«Leur présence apporte une autre dynamique au film. En les voyant, le public se demande immédiatement: mais que font deux femmes comme elles avec deux gars comme ça?» conclut en riant Michael Angelo Covino.

  • Splitsville prend l’affiche à Montréal le 29 août et ailleurs au Québec le 5 septembre.
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