Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Spectacles de «propagande»: Trump fustige la gestion du Kennedy Center

MEGA/WENN
Partager

AFP

2025-05-20T12:26:13Z
Partager

Donald Trump a fustigé lundi la gestion du Kennedy Center, une institution culturelle de renom basée à Washington qu'il préside désormais, y dénonçant notamment des spectacles de «propagande», relançant à cette occasion ses critiques de l'élection «truquée», selon lui, de 2020.

• À lire aussi: Prise de contrôle du Kennedy Center par Donald Trump: la comédie musicale «Hamilton» annule ses représentations

«Le Kennedy Center, quand j'ai dit que j'allais le faire, je n'y étais jamais allé», a déclaré le président américain devant les membres du conseil d'administration du centre culturel réunis à la Maison-Blanche.

«C'est la dernière fois que j'accepte un travail sans l'avoir examiné», a-t-il plaisanté en dénonçant «les sommes faramineuses dépensées».

«Je ne sais pas où ils ont dépensé» l'argent, a ajouté M. Trump. «Ils ne l'ont certainement pas dépensé en papier peint, en moquette ou en peinture», a-t-il ironisé.

Il a aussi dénoncé «une programmation devenue hors de contrôle» et des spectacles de «propagande politique» et «inappropriés», visant notamment des «soirées dansantes pour la jeunesse transgenre».

Le président américain a complètement remanié mi-février le conseil d'administration du Kennedy Center, licenciant plusieurs membres historiques. Le nouveau conseil l'a ensuite nommé à la tête de l'institution culturelle de la capitale américaine, promettant d'y balayer la culture «woke».

Le Kennedy Center, une institution historiquement soutenue par républicains et démocrates, n'avait jamais été dirigé auparavant par un président.

Lundi soir, Donald Trump y a répété l'une de ses accusations préférées, jamais étayée, que l'élection de 2020 face au démocrate Joe Biden, qu'il a perdue, avait été truquée.

«Ils ont truqué les élections et j'ai dit: +Vous savez ce que je vais faire? Je vais me présenter à nouveau, et je vais leur mettre dans le c...», a-t-il déclaré sous les applaudissements et les rires. «Et c'est ce que j'ai fait.»

«S'ils nous avaient laissés tranquilles, s'ils n'avaient pas triché sur l'élection et s'ils ne l'avaient pas truquée, j'aurais déjà pris ma retraite», a-t-il dit.

Le secrétaire d'État Marco Rubio, la ministre de la Justice Pam Bondi ou encore le chef de cabinet de la Maison-Blanche Susie Wiles figuraient parmi les convives.

Publicité
Publicité