Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

SpaceX: huit anciens employés poursuivent Elon Musk pour licenciements illégaux

Photo GETTY IMAGES / AFP
Partager

Agence QMI

2024-06-12T19:41:03Z
Partager

Le PDG de la compagnie SpaceX, Elon Musk, est accusé par d'anciens employés de licenciements illégaux après que ceux-ci avaient dénoncé de la discrimination genrée et du harcèlement sur le lieu de travail de l’entreprise astronautique.

• À lire aussi: Elon Musk renonce à son action en justice contre OpenAI

• À lire aussi: Elon Musk fustige l'accord Apple-OpenAI et menace d'interdire l'iPhone dans ses sociétés

• À lire aussi: EN VIDÉO | Le vaisseau spatial Starship de SpaceX réussit pour la première fois à amerrir

La poursuite dirigée par ces personnes a été annoncée mercredi par CNN. M. Musk traiterait les femmes comme «des objets sexuels» parce qu’elles se feraient «évaluer selon la taille de leur soutien-gorge», d’après les informations de la plainte officielle. Il aurait aussi «bombardé le lieu de travail de plaisanteries sexuelles obscènes». L’environnement de travail aurait donc été «toxique» et «sexiste», selon elles.

Dans un cas, un directeur des ressources humaines de SpaceX a répondu à des allégations de comportement inapproprié sur le lieu de travail lors d'un événement interne en disant: «Je n'ai jamais été victime de harcèlement sexuel; je ne dois pas être assez sexy», affirme la plainte.

Les huit complaignants avaient aussi été impliqués dans l’écriture d’une lettre ouverte de 2022 qui critiquait le PDG. Elle aurait été signée par 400 autres employés.

Après la parution de la lettre, les huit salariés auraient été congédiés. Selon la plainte, «[Elon] Musk aurait ordonné lui-même leur renvoi».

Ceux qui ont poursuivi l’homme d’affaires réclament des dommages-intérêts non spécifiés pour tenir compte de «la perte de salaires, de revenus et d'autres avantages sociaux ainsi que de la détresse émotionnelle».

Les anciens employés estiment que «SpaceX n'a pas pris de mesures pour remédier au harcèlement, à l'environnement de travail hostile et aux représailles».

L’entreprise n’a pas répondu à la demande d’entrevue de CNN.

Publicité
Publicité