Pas d’urgence pour sortir le Canada de la monarchie, croient Trudeau et Chrétien

Le débat sur la place de la monarchie au Canada ne devrait pas reprendre de sitôt, malgré le décès de la reine Elizabeth II, envisage l’ancien premier ministre du Canada Jean Chrétien. 

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La question de la royauté dans les pays du Commonwealth a toujours été un «problème» pour certains, a reconnu M. Chrétien en discutant avec des journalistes à Londres, dimanche, en citant en exemple le référendum sur la transformation de l’Australie en république en 1999, perdu par les abolitionnistes de la monarchie.

«Il y en a toujours des débats. Il y en aura peut-être quelques-uns, mais on a d’autres sujets à discuter, je pense, au Canada que ça», a prédit l’ancien premier ministre à la veille des funérailles de la reine.

M. Chrétien a confié, entre quelques anecdotes sur ses rencontres avec la reine et les membres de la famille royale, qu'il était heureux d’avoir la chance d’assister aux funérailles pour pouvoir «tourner la page sur une figure importante dans l’histoire de la monarchie».

L’ancien premier ministre libéral n’avait que de bons mots pour Elizabeth II, qu’il avait rencontrée à plusieurs reprises, notamment dans des événements impliquant les pays du Commonwealth.

«Il y avait quelque chose de tout à fait spécial lorsqu’elle était là. On respectait sa stabilité, elle évitait les controverses avec beaucoup de facilité», s’est-il remémoré en comparant l’effet de sa présence à celle que pouvait avoir l’ancien président d’Afrique du Sud Nelson Mandela.

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