Sorties de «Mission: Impossible» et de «Lilo et Stitch»: les exploitants de salles s’attendent à un achalandage monstre dans les cinémas en fin de semaine
Maxime Demers
La saison des mégaproductions estivales prend officiellement son envol ce vendredi avec les sorties simultanées des nouveaux films Mission Impossible et Lilo et Stitch, et les exploitants de salles s’attendent à une fin de semaine particulièrement achalandée dans les cinémas de la province.
«Ça va être un énorme week-end», prédit Éric Bouchard, coprésident de l’Association des propriétaires de cinémas du Québec.
«Le meilleur indicateur pour nous, ce sont les préventes. Et ce qu’on constate depuis quelques jours, c’est que les préventes de Mission: Impossible sont excellentes et que celles de Lilo et Stitch sont exceptionnellement fortes. On risque d’exploser en fin de semaine.»
Programmées pendant la longue fin de semaine du Memorial Day, un jour férié aux États-Unis, Mission: Impossible et Lilo et Stitch pourraient générer ensemble près de 250 millions de dollars au box-office nord-américain pendant leurs quatre premiers jours en salle.
Selon les prédictions des experts, la nouvelle production de Disney devrait amasser entre 160 M$ et 170 M$ dans les salles américaines de vendredi à lundi, tandis que le 8e et ultime opus de la série d’espionnage mettant en vedette Tom Cruise pourrait récolter plus de 75 M$ pendant cette première fin de semaine d’exploitation.
Un bel été en vue
Pour les propriétaires de cinémas, la longue fin de semaine du Memorial Day marque historiquement le début de la saison des mégaproductions estivales. À partir de vendredi, les sorties de grandes productions hollywoodiennes vont s’enchaîner jusqu’à la fin du mois d’août.
Parmi les films les plus attendus de l’été, Éric Bouchard cite F1 avec Brad Pitt, le film d’animation familial Elio et les nouveaux volets des fictions Karaté Kid, Monde jurassique et Superman.
Le cinéma québécois devrait aussi attirer son lot de cinéphiles avec des films comme Fanny, Deux femmes en or, Menteuse et Amour apocalypse.
«Il y a tellement de films cet été que certains exploitants de salles devront faire des choix difficiles en [matière] de programmation. Mais ce sera un heureux problème», note M. Bouchard.
«On a connu beaucoup de volatilité au cours des deux dernières années à cause des grèves à Hollywood. Là, tout le monde est bien conscient qu’on entre dans une période où cette volatilité ne sera plus là. On va pouvoir avoir plus de régularité, comme c’était le cas avant la pandémie.»