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L'article provient de Le Journal de Québec
Culture

Sortie en France: des critiques mitigées pour le film «Chien blanc» d’Anaïs Barbeau-Lavalette

Photo courtoisie, Sphère Films
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Photo portrait de Maxime Demers

Maxime Demers

2024-05-22T17:24:25Z
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Plus d’un an après sa sortie en salle au Québec, le film Chien blanc, de la réalisatrice québécoise Anaïs Barbeau-Lavalette, prend l'affiche mercredi sur près de 180 écrans en France. Les premières critiques publiées dans la presse française sont toutefois divisées.

Alors que certains médias ont louangé «la finesse» et «la sensibilité» de cette adaptation cinématographique du roman éponyme de Romain Gary, d’autres publications lui ont reproché «sa maladresse» et sa «superficialité».

Commençons par les fleurs. Pour le quotidien Le Dauphiné Libéré, le Chien blanc d’Anaïs Barbeau-Lavalette est «une adaptation forte» de l’œuvre de Romain Gary portée par «une performance puissante» de l’acteur français Denis Ménochet qui prête ses traits au personnage de Gary.

Le magazine Femme actuelle a aussi été séduit par cette adaptation «solidement documentée» et qui dégage «une belle sensibilité», tout comme le Télé 7 Jours qui décrit Chien blanc comme «un puissant manifeste intemporel contre le racisme».

Malgré quelques réserves, le journal La Voix du Nord a aussi eu de beaux mots pour «ce film captivant par endroits et décevant ailleurs».

Allons-y maintenant avec le pot. Le magazine culturel Télérama n’y va pas de main morte en pointant du doigt «la maladresse de la mise en scène, bien trop esthétisante pour la noirceur du propos» et «l’interprétation peu crédible de Denis Ménochet».

Le journal Ouest France souligne le jeu «impeccable» de Ménochet, mais «peine à voir l’intérêt de cette adaptation très scolaire, dépourvue d’un point de vue fort et original».

Même son de cloche du côté du magazine Première qui décrit Chien blanc comme «une adaptation étonnamment dévitalisée, source d’ennui».

Chien blanc, le 4e long métrage de fiction d’Anaïs Barbeau-Lavalette (La déesse des mouches à feu), a pris l’affiche au Québec en novembre 2022. La réalisatrice et romancière planche actuellement sur un projet de film sur la vie de Pauline Julien.

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