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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Sophie Thibault pilotera un documentaire sur le cancer de la peau

Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
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Guillaume Picard

2025-05-17T09:00:00Z
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Sophie Thibault montrera l’étendue de ses traitements contre le cancer de la peau dans le documentaire qu’elle tournera dès août prochain avec Zone3.

En entrevue à l’aube de sa retraite comme cheffe d’antenne à TVA, la femme de 64 ans a montré des photos des traitements importants qu’elle subit régulièrement chaque année durant la période des Fêtes, depuis qu’on lui a diagnostiqué un cancer de la peau en 2017.

Le plus délicat, dans son cas, c’est qu’en tant que femme qui entre chaque soir dans les foyers québécois, son cancer touche son visage.

Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
Photo Agence QMI, JOEL LEMAY

«Je trouve ça important que les gens voient ce que ça implique, mes traitements, alors je vais donner toutes mes photos. Il n’y a rien comme voir quelqu’un que l’on connaît qui subit des traitements contre le cancer de la peau. Je me tape ça toutes les années ou presque. Chaque tache rouge, c’est un carcinome que la crème va brûler. Chaque temps des Fêtes, je pars un mois et demi, je disparais et je m’enferme. La dernière fois, tout le visage était en traitement. Dans ce temps-là, je ne peux pas sortir au froid, je ne peux pas sortir parce que je fais peur au monde, mais il y a pire que ça dans la vie», a-t-elle rapporté.

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Plusieurs Québécois ne mesurent pas le danger, surtout celui du soleil qui nous atteint de plus en plus avec la diminution de la couche d’ozone. Elle veut d’ailleurs alerter le plus de gens possible devant la menace que représentent les rayons de l’astre solaire.

• À lire aussi: Entrevue avec Sophie Thibault: «Mon départ n’a rien à voir avec le cancer»

«Les gens n’ont pas idée comment un petit bouton qu’on ignore dans le visage peut être dramatique. Les jeunes se mettent au soleil, les influenceurs, le soleil n’a jamais été aussi dangereux. Ce qui sort là, pour moi, c’est du soleil quand j’avais 20 ans, c’est l’accumulation de l’exposition quand j’étais plus jeune, et les rayons sont plus nocifs de nos jours, alors, oui, je m’inquiète. Chaque fois que tu as un coup de soleil, ton ADN est modifié. Chaque fois, c’est un danger de plus qui s’accumule.»

Ses traitements se poursuivent donc. «Ça revient chaque année, personne ne peut me dire quand ça va arrêter. Je me fais surveiller tous les six mois. Ma dermatologue peut aussi bien me dire qu’en novembre prochain, je vais me taper un autre traitement.»

Ce documentaire d'une heure sera présenté par le diffuseur public.

«Il a été accepté à Radio-Canada. Je l’ai présenté ici, mais le projet a été refusé», a-t-elle dit.

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