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L'article provient de Le Journal de Montréal

Sophie Rondeau présente «Novembre noir», un roman d’enquête sombre et fascinant

Éditions de la Bagnole
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Photo portrait de Anne-Marie Lobbe

Anne-Marie Lobbe

2025-03-16T23:15:00Z
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Une adolescente est retrouvée entre la vie et la mort sur le terrain de son école secondaire. L’enquête entourant ce crime est si captivante qu’elle ne laisse aucun répit aux lecteurs! L’auteure Sophie Rondeau signe une intrigue où la terrible vérité se présente en un fascinant kaléidoscope...

Éditions de la Bagnole
Éditions de la Bagnole

D’où vous est venue l’idée d’une enquête mettant en scène des adolescents qui se mobilisent à la suite d’un crime commis à leur école?

J’adore lire des romans policiers. Un roman choral, avec plusieurs narrateurs, ce n’est pas super fréquent. Je me suis dit que tant qu’à y être, pour mon premier roman policier, j’allais essayer de l’écrire avec plusieurs narrateurs [rires]! Je trouve ça cool de voir des bouts de l’histoire du point de vue de nombreuses personnes, de découvrir ce qu’elles cachent, ce qu’elles ne disent pas...

Vous allez même jusqu’à faire «parler» un personnage décédé. C’est comment, d’écrire du point de vue d’une morte?

C’est spécial. Les lecteurs savent que cette personne va se faire agresser; il y a une anticipation... Cependant, la personne qui se fait agresser, elle, ne le sait pas. Elle raconte sa journée, qui, selon elle, s’annonce bien! Elle a un rendez-vous avec un gars et pour elle, ça va être beau. Les lecteurs savent que ça ne se terminera pas bien! On en vient à retenir notre souffle pour elle.

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Vous y présentez un trio amical fort, plutôt que deux meilleurs amis. Pourquoi ce choix?

Mila, Justin et Gabrielle sont très proches et liés. Même si on parle d’un trio plutôt qu’un duo d’amis, ça peut être un trio fort et qui partage beaucoup de choses! Quand Justin et Mila se retrouvent juste deux, ils trouvent ça super difficile. Ils se soutiennent et tentent de trouver ce qui est arrivé à leur Gabrielle. L’entraide est une des thématiques au cœur de ce roman.

Il s’agit de votre 50e roman publié! Comment voyez-vous le portrait de la littérature jeunesse au Québec?

J’ai toujours aimé les jeunes: j’ai quatre enfants et j’ai été enseignante au secondaire. Je trouve que la littérature jeunesse québécoise continue constamment de s’enrichir. Novembre noir est mon premier titre aux Éditions de la Bagnole, qui vient d’avoir 20 ans. L’équipe d’édition n’a pas hésité du tout à publier Novembre noir, même si mon histoire aborde des sujets plus sombres et difficiles. Il faut en parler des agressions sexuelles, du consentement; c’est difficile, mais il ne faut pas se fermer les yeux! Je suis vraiment contente de pouvoir publier un livre comme celui-ci.

Diriez-vous qu’une enquêtrice naturelle sommeille en vous? Au quotidien, êtes-vous du genre à enquêter?

[Rires] Je dirais que quand on a des enfants, oui! On essaie toujours de trouver qui a fait le mauvais coup, qui a laissé traîner quelque chose ou qui a mangé telle affaire dans le frigo. Ensuite, les enfants s’accusent mutuellement et il faut trouver qui dit vrai!

Éditions de la Bagnole
Éditions de la Bagnole

Novembre noir
Sophie Rondeau
Les Éditions de la Bagnole
304 pages, dès 12 ans

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