Sophie Nélisse n'a pas vécu son secondaire comme on l'aurait pensé, et se confie sur cette époque difficile
Sarah-Maude De Rive
Sophie Nélisse s'est ouverte aux oreilles attentives de Karl Hardy et Cam D.S., racontant comment elle a vécu son secondaire, soit de façon plus éprouvante qu'on aurait pu le penser.
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Dans sa visite longuement attendue au podcast La vie sociale, Sophie a fait le tour de son évolution dans l'oeil du public avec les deux co-animateurs et amis. Entre confessions amoureuses et anecdotes de jeunesse, la star de Yellowjackets s'est exprimée sur son temps passé à l'école secondaire, endroit qu'elle n'a pas toujours porté dans son coeur.
Ce qu'elle a dévoilé sur ses années d'étudiante, on peut toutes s'y identifier d'une façon ou d'une autre — de cette ère formatrice de nos vies, on tire autant de super souvenirs que des situations où on s'est senti moins confiant. Pour Sophie Nélisse, c'était plus «paisible» d'aller manger son lunch dans les cabines de toilettes que de se trouver une place parmi les autres élèves:
«J'avais pas d'amis, beaucoup... j'avais comme une amie. Puis on était en sports-étude, fait que mes amies quittaient à midi, puis moi aussi parfois, mais les rares fois où ils fallait que je reste, mettons, un après-midi pour reprendre mes examens que j'avais manqués, j'avais un peu une phobie d'aller à la cafétéria... même au cégep.»
Elle a aussi ajouté qu'elle avait plus de difficulté à se sentir à sa place à l'école, puisqu'elle allait bel et bien à un secondaire en présentiel, mais manquait des périodes de plusieurs mois pour des tournages, et ne pouvait pas se joindre aux équipes sportives ou aux activités parascolaires. Ce n'était vraiment qu'un lieu pour apprendre pour la comédienne, ce qui a rendu son bal de finissants différent à ses yeux qu'à ceux de ses camarades, qui disaient au revoir à cette période de leur vie à laquelle ils s'étaient tant attachés.
À la question de Karl, qui cherchait à savoir si elle avait des regrets quant à son adolescence qui a été un peu tronquée par son métier d'actrice, Sophie a aussi renchéri qu'elle aurait aimé avoir un groupe de plusieurs amies avec qui faire tout un tas d'activités. Quoique bien entourée, elle a dit ne pas avoir eu la chance de faire partie d'une gang de filles — ce qui s'en est le plus rapproché, pour elle, c'était son lien avec ses co-équipières de soccer qu'elle voyait l'été, mais comme elles allaient toutes au même secondaire, Sophie a révélé ne pas se sentir totalement en mesure d'entrer dans ce groupe tissé serré.
S'il y a quelque chose qu'on en retient par contre, c'est que l'interprète de la jeune Shauna dans Yellowjackets a parlé de son entourage précieux, avec qui elle partage un tas de beaux moments, du Québec à Los Angeles, et qui lui permet de garder les pieds sur terre tandis que sa carrière prend son envol. Voilà qui rassure, de voir que cet obstacle n'a pas arrêté la vedette, à qui tout semble réussir.
On admire sa persévérance!
